Cette importante manifestation était placée, lundi et mardi, sous le signe de l’harmonisation et de la coordination des politiques culturelles des pays membres de l’Union Africaine.
Notre correspondant en Algérie
La capitale algérienne a changé, lundi et mardi, de couleur. Elle a été durant ces deux jours aux couleurs de l’Afrique à l’occasion de l’ouverture du 2ème congrès des ministres africains de la Culture.
Cette manifestation culturelle de deux jours intervient après une première édition tenue en 2005 à Nairobi (Kenya). 40 délégations et 30 ministres y on pris part en présence de la ministre algérienne de la Culture, Mme Khalida Toumi, et la responsable de la commission des affaires sociales et de la culture de l’Union africaine, Mme Binas Gawanas.
C’est sous le signe de l’harmonisation et de la coordination des politiques culturelles des pays membres de l’Union Africaine que cet événement s’est tenu. 13 points ont constitué le principal menu des travaux qui se sont tenus l’hôtel Hilton. Ils étaient soumis à l’appréciation des ministres africains de la Culture qui ont affiché leur totale satisfaction.
La création à Alger d’un grand musée africain des cultures et la création d’un institut panafricain, dont l’Algérie se charge de l’étude de faisabilité, a été annoncée.
La 2ème édition du festival panafricain, programmé pour le 25 juillet 2009 à Alger, était aussi à l’ordre du jour des travaux qui se sont déroulés dans la totale sérénité.
Le président Abdelaziz Bouteflika a chargé son représentant personnel, Abdelaziz Belkhadem de lire la déclaration dans laquelle il appelle le monde à « changer sa perception de la culture africaine ».
Un hommage particulier a été rendu aux différents acteurs culturels du continent noir qui ont réussi à sensibiliser les peuples et canaliser les énergies pour se soustraire au joug colonial.