Une chaîne de télévision algérienne aurait filmé l’arrivée d’un charlatan à la résidence de l’équipe d’Algérie, à Douala. Il s’agirait d’un Camerounais qui aurait été recruté pour conjurer le mauvais sort jeté sur les Fennecs.
Qui aurait jeté un mauvais sort aux joueurs algériens ? La question mérite d’être posée, d’autant que c’est la valse des charlatans et autres prédicateurs qui proposent leurs services pour sortir l’Algérie du « trou » dans lequel elle se trouve. Cette situation a vu le jour après la défaite de l’équipe algérienne face à la Guinée Equatoriale, lors de la deuxième journée de cette 33ème Coupe d’Afrique des Nations qui se joue au Cameroun.
Selon Anadolu, la chaîne de télé spécialisée El Haddaf TV a publié des images de l’arrivée d’un charlatan à la résidence de l’équipe d’Algérie, à Douala. L’homme serait visiblement un Camerounais et aurait été reçu par des dirigeants de la sélection algérienne au Cameroun. L’objectif, selon les médias algériens, aider les Fennecs à se débarrasser du mauvais qui leur a été jeté. Il n’y aurait que ce charlatan camerounais qui aurait proposé ses services aux Algériens.
« Je n’ai pas de passeport. Si on m’établit un demain, je vais prendre l’avion au Cameroun pour exorciser les joueurs. Ils sont gravement atteints… Je ne suis pas un amateur de foot. Mais j’ai vu le dernier match de l’équipe nationale et comment les attaquants n’arrivaient pas à scorer. Je pense qu’ils ne sont pas ensorcelés, mais ils sont atteints de mauvais œil », aurait par ailleurs indiqué un certain Ibn Echenfara.
« Si j’obtiens un billet d’avion, je volerais demain au Cameroun pour purifier les joueurs du mauvais sort », aurait lancé un autre charlatan vivant en France. Des sorties dénoncées par la Fédération algérienne de football, qui « déplore et condamne ce genre de rumeurs qui nuisent à l’image de notre sélection nationale, et se réserve le droit de poursuivre en justice tous ceux qui associent leurs noms et/ou activités à ladite sélection et à l’instance fédérale ».
A lire : CAN 2022 : l’Algérie tombe dans le guêpier équato-guinéen
