L’Algérie a-t-elle empêché l’adoption d’un communiqué sur Al-Qods à cause du Maroc ?


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Abdelmadjid Tebboune, Président d'Algérie
Le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune

L’Algérie est accusée d’avoir entravé l’adoption d’un communiqué du Groupe arabe à New York, relatif à l’incursion des forces israéliennes dans la mosquée Al-Aqsa, à cause du Maroc. Les détails.

Ce samedi 16 avril, le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU aurait empêché l’adoption d’un communiqué du Groupe arabe à New York, relatif à la récente agression des forces israéliennes contre ce troisième lieu saint de l’islam. La raison évoquée : le document se réfère au Comité Al-Qods de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) et à l’action de son président qui n’est autre que le roi Mohammed VI.

La délégation palestinienne a fait circuler un projet de communiqué visant à condamner l’acte posé par l’Etat hébreu, reconnaissant le rôle important du Comité Al-Qods, présidé par le souverain chérifien. Le but étant de défendre la ville Sainte et préserver son identité. Lequel projet a été soutenu par la délégation marocaine. Si l’ensemble des États membres du Groupe arabe ont appuyé le texte, l’Algérie a, selon Hespress, refusé de parapher.

Mieux, insiste le journal, l’Ambassadeur algérien a tenté d’inclure une mention d’un soutien du Président Abdelmadjid Tebboune à la cause palestinienne. Action « vivement condamnée » par l’Ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, qui, selon le média, déplore une « énième manœuvre algérienne de s’attaquer au Maroc et à ses symboles ».

A lire : Mohammed VI hausse le ton après l’incursion des forces israéliennes dans la mosquée Al-Aqsa

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Je suis passionné de l’actualité autour des pays d’Afrique du Nord ainsi que leurs relations avec des États de l’Union Européenne.
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