Dans son rapport pour l’année 2015, l’Organe international de contrôle des stupéfiants a indiqué que l’Afrique est bel et bien une porte d’entrée, une zone de transit pour tous types de drogues ensuite acheminées vers les Etats-Unis, l’Europe et l’Asie.
L’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) a présenté son rapport pour l’année 2015. Il a été indiqué que l’Afrique est bel et bien une porte d’entrée, une zone de transit pour tous types de drogues qui sont ensuite acheminées vers les Etats-Unis, l’Europe et l’Asie.
« Le trafic de cocaïne demeure une préoccupation majeure », a déploré le rapport qui parle de cocaïne à l’Ouest, héroïne à l’Est, et des drogues de synthèse et autre marijuana partout sur le continent. En clair, le continent africain est toujours une porte d’entrée pour tous types de drogues. La Guinée-Bissau, la Gambie ou encore le nord du Mali sont des zones d’arrivées et de transit connues.
Le rapport annuel présenté, mardi 1er mars 2016, à Dakar, par Erik Van Der Veen, coordinateur pour le Sahel de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), précise que les trafiquants d’Amérique latine ont changé de méthode, en réduisant le nombre de grosses cargaisons, pour acheminer en Afrique, notamment de l’Ouest, des colis plus petits. Cette augmentation est en partie expliquée par la multiplication des vols commerciaux depuis l’Amérique Latine, notamment le Brésil.
Il a en outre été confirmé que l’Afrique, notamment de l’Est est une zone de transit de l’héroïne. C’est le cas notamment de la Tanzanie, du Kenya entre autres. L’Afrique de l’Ouest est devenu une grosse inquiétude. c’est le cas du Nigeria, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée, devenus des pays de fabrication de drogues de synthèse. Il en est de même du Mali d’où provenait une importante quantité de méthamphétamine saisie au Sénégal.