Le dernier rapport de la Banque mondiale met en exergue les bénéfices réalisés par les investisseurs étrangers en Afrique subsaharienne. Un retour sur investissement qui, du reste, est le meilleur réalisé au monde.
L’Afrique subsaharienne est en passe de devenir une nouvelle terre d’investissements. La Banque mondiale se félicite des bénéfices réalisés par les investisseurs étrangers dans la sous-région au cours de l’année 2002. Son dernier rapport montre que les investissements directs à l’étranger (IDE) sont passés de 60 milliards de dollars en 1999 à 80 milliards en 2002.
Deux explications majeures, pour justifier les bons retours sur investissements. » Cette performance est soit le fruit d’un engagement dans des projets avec des risques bien maîtrisés, soit le résultat d’un investissement dans des projets aux retombées prédéfinies « , analyse le rapport. Mais au delà d’une interprétation de ces résultats, l’Afrique offre » d’excellentes possibilités d’investir « .
L’Etat, régulateur des investissements étrangers
Les économistes internationaux prévoient que l’Afrique subsaharienne connaîtra une croissance de l’ordre de 3% pour l’année 2003. La Banque mondiale estime que le retour de l’Etat dans la gestion économique est nécessaire pour réguler les investissements étrangers. Selon son rapport sur les IDE, la richesse des ressources naturelles, la main-d’oeuvre industrieuse et le dynamisme des entrepreneurs ne sauront porter leurs fruits que si » l’Etat joue son rôle de régulateur « .
Les Etats, en respectant les conditions posées par les institutions financières internationales, remettent progressivement l’économie sur les rails. Et, partant, ils jouissent de facilités dans les échanges internationaux. Un élan nouveau, après des années d’incertitudes, semble poindre à l’horizon. Aussi, la Banque Mondiale annonce-t-elle son intention d’accroître l’aide en direction des pays d’Afrique subsaharienne pour poursuivre leurs programmes de développement.