Selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), qui joue un rôle majeur dans les vaccinations, le continent africain a passé une année sans qu’il n’y ait aucun cas de poliomyélite. Une première !
Une grande victoire pour l’Afrique. Le continent africain a célébré, ce mercredi 12 août 2015, une année sans poliomyélite, étape importante vers l’éradication de la maladie à l’échelle planétaire, selon les agences onusiennes. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), qui joue un rôle majeur dans les vaccinations, a salué une « extraordinaire réussite », soulignant toutefois que « tout n’est pas encore terminé ».
« Globalement, nous sommes sur le point d’éradiquer totalement une maladie pour la seconde fois dans l’histoire », s’est félicité Peter Crowley, en charge du programme polio pour l’UNICEF, faisant référence à la variole, aujourd’hui disparue. Selon M. Crowley, ce recul de la polio est « un symbole fort des progrès accomplis sur le continent africain, ces dernières années ».
Selon l’UNICEF, le dernier cas connu avait été enregistré en Somalie le 11 août 2014, mais il faut deux années au total sans nouveau cas pour qu’une zone soit considérée comme étant totalement débarrassée de la maladie. Au Nigeria, qui a longtemps été touchée par la maladie, le dernier cas connu date de juillet 2014. Il n’est pas exclu notamment que des cas isolés n’aient pas été recensés. « Nous n’avons pas eu de nouveau cas de polio depuis un an en Somalie malgré tous les défis auxquels fait face le pays », a expliqué le responsable de l’UNICEF en Somalie, Steven Lauwerier. « Nous ne voulons plus jamais voir un enfant somalien paralysé par ce virus qu’on peut prévenir. Ce qui signifie que nous devons continuer à soutenir les campagnes de vaccination pour s’assurer que la polio est complètement éradiquée », a-t-il souligné.
La poliomyélite, qui reste encore endémique au Pakistan et en Afghanistan, est une maladie infectieuse causée par la transmission d’un virus, qui détruit le système nerveux, pouvant entraîner la paralysie et la mort.
