Alors que les manifestations en faveur d’un cessez-le feu à Gaza se multiplient en Afrique, l’ONU a voté pour une trêve humanitaire immédiate entre Israël et le Hamas.
Ce vendredi, l’armée israélienne a intensifié ses attaques aériennes et terrestres sur la Bande de Gaza. Ces territoires font l’objet de frappes incessantes, depuis l’attaque menée par le Hamas, le 7 octobre. Des assauts dénoncés sur le continent africain, à travers une série de manifestations.
En Tunisie, appels à la résistance à Gaza
En Tunisie, des centaines de personnes ont manifesté devant l’ambassade de France, située dans la capitale Tunis, vendredi soir. Réunis sur l’avenue Habib Bourguiba ils ont voulu dénoncer l’intensification des bombardements israéliens sur la bande de Gaza. Des rassemblements en solidarité avec le peuple palestinien.
Selon Anadolu, les manifestants ont brandi des drapeaux palestiniens et tunisiens tout en scandant des slogans hostiles à Israël, soutenant la « résistance » palestinienne. « Par notre âme, par notre sang, nous nous sacrifions pour toi Palestine ». « Résistance, résistance, pas de capitulation ni compromis ». « Gaza, symbole de la fierté », ont crié les manifestants.
En Mauritanie, on accuse les États-Unis
Toujours dans la soirée de vendredi, des manifestations ont eu lieu en Mauritanie. Ils étaient des dizaines de personnes regroupées devant l’ambassade des États-Unis à Nouakchott. Les manifestants ont scandé des slogans imputant à Washington la responsabilité des attaques israéliennes en cours dans la bande de Gaza.
Et dans cette même soirée de vendredi, l’Assemblée générale de l’ONU a réclamé une trêve humanitaire immédiate. L’Assemblée générale a pris le relais, après des échecs répétés du Conseil de sécurité à poser des actions concrètes. La résolution demande une « trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue, menant à la cessation des hostilités ».
« Absence d’action déterminée du Conseil de sécurité »
Votée à New York, aux États-Unis, la résolution a recueilli 120 voix pour, 14 contre et 45 abstentions. C’est la Jordanie qui a élaboré le texte, au nom du groupe de 22 pays arabes. Et l’ambassadeur jordanien, Mahmoud Daifallah Hmoud, a fait une déclaration qui a attiré l’attention. « Nous sommes témoins d’une invasion terrestre d’Israël au moment où nous parlons », a dit le diplomate.
Déplorant « l’absence d’action déterminée du Conseil de sécurité », il insiste que la résolution a un « objectif simple mais vital ». Lequel est « en ligne avec la raison d’être des Nations Unies : la paix ». La résolution, non contraignante donne l’espoir d’une accalmie dans la bande de Gaza.
