Treize pays d’Afrique s’affrontent du 21 au 29 juin, à Brazzaville, dans le cadre de trois compétitions de tennis de table. Le Championnat d’Afrique des moins de 21 ans ouvre le bal des rencontres ce samedi. Suivront ensuite la Coupe des clubs champions et la Coupe simple d’Afrique.
Notre envoyée spéciale à Brazzaville
Trois compétitions pour le prix d’une. Jusqu’au 29 juin, Brazzaville accueille trois rencontres de tennis de table. Après le Championnat d’Afrique des moins de 21 ans, qui s’est ouvert ce samedi dans la capitale congolaise, suivront deux challenges toutes catégories : la Coupe des clubs champions et la Coupe simple d’Afrique.
L’Egypte, le Nigeria et l’Algérie favoris
Treize pays participent à cette grande fête du ping-pong, organisée avec le soutien de la Fédération congolaise de tennis de table (FCTT) et de la Fédération internationale de tennis de table (FITT) : l’Afrique du Sud, l’Angola, l’Algérie, le Bénin, le Botswana, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, l’Egypte, le Gabon, le Nigeria et la République Démocratique du Congo.
D’après Richard Mbessa, secrétaire général de la FCTT et membre du comité d’organisation, « l’Egypte, le Nigeria et l’Algérie » sont les trois pays qui font leurs preuves lors des compétitions. Mais il souligne que le Congo récolte des médailles et parvient même parfois à battre l’un des Etats du trio de tête.
Délégations hétérogènes
A l’ouverture, le défilé des délégations – du moins pour celles qui étaient arrivées – a laissé entrevoir une grande hétérogénéité du nombre de pongistes représentant leur pays. Ils étaient en général entre une petite poignée et une dizaine.
C’est sans compter le Congo qui avait dans ses rangs quelque 20 joueurs. Il faut croire qu’Henri Djombo – président de la FCTT et ministre de l’Economie Forestière – a réussi à démocratiser le sport auprès des jeunes. Filles comprises.
Encore peu de filles
Et ce n’est pas une mince affaire. Les délégations africaines réunies à Brazzaville ont présenté peu de pongistes femmes. Parmi celles où elles étaient les plus nombreuses figurent le Congo (8), l’Afrique du Sud (4) et le Botswana (3). Richard Mbessa explique cette désaffection par le fait que, « une fois que les filles atteignent la puberté, elles ne prennent plus à cœur de jouer ».
Selon ce responsable, elles considèreraient donc plus le ping-pong comme un jeu. Pour enrailler ce problème, qui ne concerne pas que l’Afrique, la FITT a lancé un programme visant à promouvoir la discipline chez les jeunes filles. Il est par ailleurs question d’encourager les fédérations nationales à engager des femmes. Deux clés pour faire reculer la sous-représentativité féminine.