Les autorités sud-africaines ont ouvert une enquête après la découverte de cadavres d’au moins 20 jeunes morts dans une boîte de nuit d’East London, ville d’un million d’habitants située sur l’océan Indien. L’affaire est d’autant plus inquiétante que les corps sont sans blessure apparente.
Les cadavres d’au moins 20 jeunes ont été découverts, en Afrique du Sud, dans un bar de nuit d’un township d’East London. Le général Thembinkosi Kinana, porte-parole de la police provinciale, affirme que son département continue «d’enquêter sur les circonstances de ces décès. Il a précisé à l’AFP les victimes sont âgées de 18 à 20 ans.
Unathi Binqose, responsable des services de santé de cette province située à quelque 700 km au Sud de Johannesburg a de son côté indiqué, qu’il est «difficile de penser qu’il s’agit d’une bousculade, car aucune victime ne présente de blessure ouverte visible». La possibilité d’une intoxication au gaz ou d’un empoisonnement collectif est évoquée.
Le journal local DispatchLive a détaillé que «les corps sont éparpillés, en travers des tables, sur des chaises et au sol», précisant que les victimes ne présentent aucune trace de violence que pourrait provoquer une bousculade ou une bagarre. Des morts pour le moment étrange et qui est cœur de toutes les attentions dans ce pays d’Afrique Australe.
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