Les Etats africains veulent que l’actuel Secrétaire général des Nations-Unies, Kofi Annan, brigue un second mandat. Ils lui apportent officiellement leur soutien. Message : il faut un Africain à la tête de l’ONU. Et Kofi Annan est tout désigné.
D’Alger au Cap, de Dakar à Mogadiscio, toute l’Afrique se range derrière Kofi Annan pour un second mandat à la tête de l’Onu . Le Continent tient à garder le Ghanéen comme Secrétaire général des Nations-Unies. Dans une lettre adressée le 13 mars au Secrétaire général de l’ONU, l’ambassadeur de Maurice à l’ONU, Anand Priyay Neewoor, qui préside le Groupe des Etats africains au mois de mars, invite Kofi Annan au nom de ses collègues à briguer un deuxième mandat à la tête de l’Organisation. Après avoir souligné l’efficacité et la compétence apportées par le secrétaire général à l’exécution de ses tâches, l’ambassadeur mauricien assure Kofi Annan du plein soutien du groupe des pays africains à sa candidature.
Kofi avec le coeur et en choeur
Le premier mandat de cinq ans de Kofi Annan arrive à terme à la fin de cette année. En 1997, il était devenu le premier Africain du sud du Sahara et second Africain, après l’Egyptien Boutros Boutros Ghali, à occuper le poste de Secrétaire général des Nations Unies. Roble Olhaye, ambassadeur de Djibouti, affirme que » l’atmosphère qui règne au sein de l’Organisation mondiale indique un large soutien à la poursuite du mandat de l’actuel Secrétaire général « .
Réticences asiatiques. » Pour l’instant, il y a un consensus autour de la candidature de Kofi Annan. Seul le bloc asiatique traîne les pieds. Mais, pour le moment, l’Asie n’a aucun candidat « , explique un diplomate africain. Le principal concerné a promis de donner sa réponse avant la fin de ce mois. La grande inconnue demeure le choix des Etats-Unis. Pour rappel, c’est Bill Clinton qui avait imposé Kofi Annan à la place de Boutros Boutros Ghali, alors soutenu par la France.