La souche du virus Ebola qui touche actuellement la Guinée et le Liberia est encore inconnu des spécialistes, révèle une étude publiée, ce mercredi, dans une revue américaine. Cette fièvre hémorragique a causé la mort de 135 personnes au dernier décompte.
La revue américaine « New England Journal of Medecine » a publié, ce mercredi, une étude qui indique que la souche du virus Ebola présente en Afrique de l’Ouest actuellement ne provient d’aucun foyers d’infections connus en Afrique. Cela pose la question de l’origine de la propagation de ce virus.
« Cette analyse suggère que cette souche virale en Guinée, « Guinean EBOV », a évolué en parallèle avec des souches en République démocratique du Congo (RDC) et du Gabon à partir d’un ancêtre commun récent et n’a pas été introduite ultérieurement en Guinée », d’après les scientifiques, rapporte l’AFP. Cette infection serait certainement présente en Guinée depuis le mois de décembre dernier, il aurait pu se propager et circuler à travers le pays à partir de cette date, selon les auteurs de l’étude.
Ebola s’est diffusé au départ de la région de Guinée forestière, au sud du pays en mars, vers la capitale Conakry, où il a fait 16 morts. Ce virus a causé la mort de 135 personnes dont 122 en Guinée sur 197 cas recensés et 13 au Liberia sur un total de 26 cas. Le taux de mortalité des premiers cas confirmés est de 86%, en Guinée.
Il n’existerait aucun traitement connu pour lutter contre ce virus dont la seule façon de s’en protèger est d’isoler les malades. Ebola se transmet par contact direct avec le sang, des liquides biologiques ou les tissus des sujets infectés. Le virus est apparu en 1976 en République démocratique du Congo.
Voir le reportage de France 2 sur les médecins qui luttent contre le virus Ebola en Guinée