Le sommet du G7 dont la 45ème édition a eu lieu à Biarritz, en France, a été le prétexte pour le président de la BAD, Akinwumi Adesina, d’annoncer l’ouverture d’un financement pour les femmes entrepreneuses.
Le sommet du G7, réunion des 7 grandes puissances, qui détiennent environ 2/3 de la richesse mondiale, pour discuter des questions économiques, a eu lieu cette année dans le sud-ouest de la France à Biarritz, du 24 au 26 Août 2019. Durant ces trois jours, les sept leaders politiques des plus grandes puissances (la France, les Etats-Unis, le Japon, le Canada, l’Italie, l’Allemagne et le Royaume-Uni) ont abordé les questions relatives à la géopolitique comme l’incendie en Amazonie, la guerre commerciale entre Pékin et Washington ou le programme nucléaire de l’Iran.
En dehors des membres stricto sensu du G7, la 45ème édition du sommet a également réuni des représentants d’autres nations, dont cinq pays africains. Etaient présents : l’Inde, l’Afrique du sud, le Burkina-Faso, l’Égypte, le Sénégal, le Rwanda, le Chili et l’Australie.
Accompagné par le Président français Emmanuel Macron et l’artiste béninoise Angélique Kidjo, le président de la BAD, Akinwumi Adesina, a annoncé le virement d’un prêt de 251 millions de dollars à l’initiative AFAWA (Affaire positive pour le financement en faveur des femmes en Afrique) portée par la BAD.
Lancé en 2016, AFAWA a pour but de faciliter l’accès au financement pour les femmes entrepreneuses en vue d’établir un mécanisme d’autonomisation. Cette noble résolution a été adoptée au sommet des chefs d’Etat de l’Union Africaine en 2015. La BAD est chargée de sa mise en œuvre. Selon Akinwumi Adesina, il s’agit d’un grand jour pour les femmes en Afrique parce que investir dans l’entrepreneuriat féminin constitue un investissement fort de sens, car, dit-il, les femmes ne sont pas seulement l’avenir de l’Afrique, elles sont le présent de l’Afrique.
Cette initiative dont le financement a été annoncé au sommet G7 repose sur trois piliers. D’abord, son but est d’améliorer l’accès au financement pour les femmes entrepreneuses, ensuite d’amplifier la capacité de la femme entrepreneuse à travers des formations et du mentorat, et le dernier pilier est axé sur l’amélioration de l’environnement juridique et réglementaire, grâce au dialogue politique avec les gouvernements, les banques centrales et les autres autorités concernées.