L’Afrique est au cœur de l’Assemblée Générale de l’ONU. Elle fait partie des grands sujets qui vont être abordés ce mardi. Les situations en République démocratique du Congo (RDC) et en République centrafricaine y seront évoquées.
Durant dix jours et ce à partir de ce mardi, plus de 130 chefs d’États et de gouvernements vont être présents lors de l’Assemblée générale de l’ONU, à New York, aux États-Unis. Une réunion où il sera question, hormis le dossier nucléaire iranien et les crises en Syrie, de la situation en Centrafrique et en RDC.
« Progrès » en RDC selon les diplomates
Les diplomates onusiens constatent que la situation en RDC est en progrès depuis la mise en œuvre de la brigade d’intervention de la Monusco. Ils entendent cependant faire pression sur le Rwanda et la RDC afin qu’ils appliquent de manière concrète les accords passés. Le Rwanda sera mis sous pression par les Occidentaux, car le pays est accusé de soutenir le groupe rebelle du Mouvement du 23 mars. Les diplomates onusiens souhaitent faire aboutir les négociations de paix entre le M23 et Kinshasa, ainsi que de faire appliquer les engagements de l’accord-cadre d’Addis-Abeba de février.
La Centrafrique sujet de toutes les attentions, mercredi
Lors de l’Assemblée générale de l’ONU, une réunion consacrée à la situation en Centrafrique va être organisée, ce mercredi. Une réunion qui sera présidée par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Les ministres européens souhaitent renforcer la présence de la force africaine Misca en Centrafrique. Elle pourrait compter à terme 3 600 hommes. Afin qu’elle soit opérationnel d’ici 2014, il faut que l’Union Africaine obtienne le soutien financier, logistique et technique des Nations Unies. Lors d’un vote ce mercredi, le Conseil de sécurité de l’ONU va décider de renforcer ou pas cette force africaine, c’est du moins le souhait de la France.
Présent lors de cette réunion, le Premier ministre centrafricain de transition, Nicolas Tiangaye, souhaite une « aide massive, sécuritaire et humanitaire, afin de mener à bien la transition jusqu’aux élections ». « Il est certain que nous avons besoin d’aide, nous le dirons à nouveau à New York, tout en insistant aussi sur nos intentions en matière de respects des droits élémentaires », a dit Michel Djotodia, l’ancien chef de la coalition rebelle séléka devenu Président, dans une interview au journal Libération.