En affirmant que le Président américain Donald Trump était très apprécié des Africains, le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe a jeté de l’huile sur un feu déjà très ardent.
Réunis lors d’un forum économique à Davos, en Suisse, l’un des deux milliardaires, en l’occurrence le Sud-africain a profité de cette occasion pour parler au nom du continent africain, en déclarant : « L’Afrique aime l’Amérique. L’Amérique vous aime… Nous voulons que vous réussissiez ».
Outrés, les critiques n’ont pas tardé à recadrer M. Mootsepe. Cependant, si le milliardaire sud-africain a tenu à s’avancer sur ce dossier de cette manière, c’est parce qu’il a sans doute eu vent d’un sondage qui a en effet prouvé que le Président américain Donald Trump avait la côte auprès des Kenyans et des Nigérians. Sans compter l’Afrique du Sud, avec un taux de 42% de la population qui soutient Donald Trump.
Pour sa défense donc, il s’est appuyé sur des statistiques pour émettre de tels propos et réaffirmer son admiration envers le milliardaire américain. Mais encore une fois, de nombreuses personnes ont tenu à systématiser leur désaccord. « Le point de vue de M. Patrice Motsepe sur l’Afrique, aimant Donald Trump, est le sien, et le sien seulement », martèle un internaute qui visiblement n’est pas du même avis que certains.
« Il y a une certaine vérité dans ce que M. Motsepe a dit. L’amour n’est pas seulement un sentiment, mais aussi des actes de révérence et d’honneur. Les dirigeants africains révèrent l’impérialisme et le capitalisme. L’Afrique du sud est pire. Le pays n’a même pas pu défendre l’industrie de la volaille de M. Trump qui voulait y déverser ses poulets toxiques. C’est ça l’amour », indique un autre internaute.
Un autre internaute est convaincu « Patrice Motsepe a raison à 100%. Dans un monde globalisé, le succès de l’Amérique devient le succès de l’Afrique et ainsi de suite. Longue vie à Patrice. »
Des propos très tendres et réjouissants à l’égard de celui qui jadis, avait traité l’Afrique de « pays de merde ». Ce qui avait d’ailleurs poussé l’Union Africaine à réclamer des excuses de la part du Président Donald Trump.