Nouveau venu en équipe de France, Jules Koundé s’est fait remarquer lors de la qualification des champions du monde face à la Pologne. Mais pas de la bonne manière. L’arbitre lui a, en effet, fait retirer son collier en or, lors de la rencontre remportée 3-1 par l’équipe de France.
D’origine béninoise par son père et neveu de Charles Tokplé, ancien international togolais de football et joueur au Racing Club de France, Jules Koundé a gardé de l’Afrique un attrait certain pour les superstitions. C’est en tous cas ce que lui a reproché vertement Didier Deschamps, l’entraîneur des Champions du monde. « Tu as de la chance que je ne sois pas en face de toi ! Sinon… », a en effet lâché le coach tricolore, très remonté par l’affaire du collier de Jules Koundé.
Dès ses premières touches de balle, on a vu le défenseur du Barça toucher plusieurs fois ses colliers et tenter de les remettre sous son maillot. Des gestes qui ont été vu aussi du côté de l’arbitrage qui a décidé de le lui faire retirer. Les bijoux sont, en effet, logiquement interdits afin de ne pas blesser l’adversaire lors de contacts. Ainsi, juste avant la fin de la première mi-temps, lors d’une remise en jeu, l’arbitre de touche, Jesus Valenzuela, empêche Jules Koundé de faire la touche. Il lui intime alors l’ordre de retirer les chaînes en or dissimulées sous son maillot.
Y aura-t-il une suite à l’affaire du collier ?
Didier Deschamps a lâché quelques informations sur ce collier (composé de deux chaînes en or). « Il n’a pas le droit. Je ne sais pas ce qu’il a à son collier, je sais que Jules c’est un peu une superstition, il l’a à l’entraînement. Je ne connais pas la signification (…) je pensais qu’il l’avait enlevé mais apparemment ce n’est pas le cas, c’est de notre faute ».
Pas toujours impérial en première mi-temps, Koundé s’est heureusement mieux comporté en seconde période. Un comportement à l’image de toute l’équipe de France, impériale derrière un Mbappé de feu (doublé et passe décisive pour celui qui est pour l’instant le meilleur joueur de ce Mondial).
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Une première période moins bien gérée, malgré la possession alors de son collier. Mais le défenseur du Barça relativise : « Ça peut arriver dans un match d’avoir des coups de moins bien, mais on ne s’est jamais désunis. C’est ce qui est important et c’est ce qui fait qu’on peut espérer aller au bout ».