L’affaire Brahim Ghali maintient la polémique en Espagne


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Brahim Ghali
Brahim Ghali

L’affaire de l’hospitalisation du leader du Front Polisario, à Logroño, est devenue un lourd fardeau pour le gouvernement espagnol, qui est resté superficiel dans sa réponse écrite aux questions de l’opposition, qui demandait des précisions sur l’accueil en Espagne, pour raison humanitaire, de Brahim Ghali et sur la crise diplomatique avec le Maroc.

L’opposition espagnole demande plus de précisions au gouvernement ibérique sur l’accueil en Espagne, pour raison humanitaire, de Brahim Ghali et sur la crise diplomatique avec le Maroc. « La décision d’accueillir Ghali en Espagne a été prise en raison de son état de santé grave et n’a aucune connotation politique. Il est entré avec des documents d’identité à son nom », a indiqué l’Exécutif espagnol aux questions des députés PP, Eloy Lamata, Valentina Martínez Ferro et Marta González Vazquez.

Les parlementaires ibériques voulaient avoir des précisions sur l’entrée du leader du Front Polisario en Espagne, « en secret et avec un faux passeport » et les raisons pour lesquelles le gouvernement « n’a pas informé le Maroc de sa présence sur le territoire espagnol », informe Europa Press. À cette dernière question, l’Exécutif a répondu que « les services diplomatiques de l’Espagne et du Maroc ont abordé cette affaire à de nombreuses reprises », après l’entrée de Ghali.

Pour sa part, la porte-parole du PP au Congrès, Cuca Gamarra, a demandé si le gouvernement espagnol avait mis à la disposition de Ghali « des moyens de transport après l’atterrissage à l’aéroport de Saragosse ». Elle a aussi demandé à connaître l’autorité « qui a choisi l’hôpital où il devait se rendre » et les critères qui ont permis de prendre cette décision.

En réponse, le gouvernement a simplement indiqué que « la décision d’admettre Brahim Ghali à l’hôpital de San Pedro (à Logroño) était fondée sur des raisons de santé », ajoutant sans autre précision que « le transfert depuis Saragosse a été effectué en ambulance ». Une réponse plutôt vague, qui n’aurait pas donné satisfaction aux inquiétudes de l’opposition espagnole, qui ne lâche toujours pas l’affaire Ghali, objet d’une brouille diplomatique entre le Maroc et l’Espagne.

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