La légende vivante de la rumba congolaise, Koffi Olomidé, se présente, ce lundi 25 octobre, au tribunal de Versailles, en France, pour une affaire d’agression sexuelle et séquestration de quatre de ses anciennes danseuses, entre 2002 et 2006. Il s’agit d’un jugement en appel pour l’artiste de 65 ans, qui avait été condamné par le tribunal de Nanterre, en mars 2019, à deux ans de prison avec sursis.
Après avoir été condamné en première instance par le tribunal de Nanterre, en France, au mois de mars 2019, à deux ans de prison avec sursis, pour «atteinte sexuelle» sur l’une de ces jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits, Koffi Olomidé se présente ce lundi 25 octobre, au tribunal de Versailles, pour la même affaire. C’est un jugement en appel pour l’artiste de 65 ans, qui tente toujours de démontrer son innocence.
Koffi Olomidé, qui conteste ces accusations, n’a pas répondu présent lors de son procès en première instance. Sera-t-il également absent pour le procès en appel ? C’est du moins la question que l’on se pose, en attendant d’avoir les informations sur ce procès en appel devant les juridictions de Versailles.
À rappeler que Koffi Olomidé est un habitué des barreaux. Il a déjà été condamné dans son propre pays, la RD Congo, en 2012, à trois mois de prison avec sursis, pour violences contre son producteur. Pour une agression sur un photographe en 2012, la Zambie avait émis, en 2018, un mandat d’arrêt à l’encontre du musicien congolais de Kinshasa. Il avait également été expulsé du Kenya, en 2016, pour avoir donné un coup de pied à l’une de ses danseuses.
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