Ce lundi s’ouvre à Kinshasa, les travaux de la commission mixte République démocratique du Congo et République du Congo, a annoncé Joseph Kabila, le président de la RDC. L’occasion pour les deux pays voisins de débattre sur les expulsions des ressortissants de la RDC à Brazzaville.
Les travaux de la commission mixte en République démocratique du Congo-République du Congo s’ouvrent ce lundi. L’objectif de ces travaux, débattre sur la question des expulsions des ressortissants de la République démocratique du Congo du Congo-Brazzaville.
Laurent Mende, le porte parole du gouvernement de la RDC, joint par Radio Okapi, a indiqué : « Nous en avons reçu plus d’une centaine de milliers, ce n’est pas banal, et donc il faut que ce problème là soit débattu, soit mis sur le tapis, c’est ça l’objet, la question ne se pose même pas ». Environ 130 000 Congolais de la RDC ont été expulsés de Brazzaville depuis avril, ils sont maintenant regroupés dans la commune de Maluku, à la périphérie de Kinshasa, où le gouvernement a érigé un centre d’accueil. Des témoignages de certains Congolais expulsés, dénoncent des violences subies pendant les opérations d’expulsion perpétrées par Brazzaville.
?Le gouvernement de la RDC souhaite donc, l’ouverture d’une enquête autour de ces allégations de violation des droits de l’homme, pendant que Brazzaville parle de « faux témoignages », rapporte Radio Okapi, mettant en rogne Kinshasa. « Non. Nous ne pouvons pas accepter de tels propos (…) soit il s’est passé quelque chose et c’est l’enquête qui peut le révéler. Ou il ne s’est rien passé et c’est toujours l’enquête qui peut toujours le révéler. Donc, refuser une enquête sur les faits qui sont allégués n’a, à mon sens aucune rationalité, il faut une enquête et je pense qu’on y arrivera », a déclaré Lambert Mende.