Vice-champion d’Afrique et arabe de kick-boxing dans la catégorie des moins de 63 kg, Houssem Ahmed-Yahia nourrit d’autres ambitions. Le jeune boxeur algérien 26 ans, rêve désormais de titres mondiaux, pour étoffer son palmarès.
Passionné par les sports de combat, Houssem Ahmed-Yahia, s’est distingué dans Kick-Boxing. Vice-champion d’Afrique et arabe de kick-boxing dans la catégorie des moins de 63 kg, l’Algérien, cinq fois champion d’Algérie de kick-boxing entre 2016 et 2020, qui a aussi remporté à deux reprises la Coupe d’Algérie en 2017 et 2019 dans la même discipline, rêve désormais de titres mondiaux, pour orner son palmarès. « J’ai travaillé dur, depuis le lancement de ma carrière sportive, et je visais toujours une place sur le podium », a-t-il indiqué à l’APS.
Très motivé et déterminé à retrouver le sommet du king-boxing, Ahmed-Yahia, à la grande ambition de participer aux compétitions internationales qui seront organisées après la levée du confinement et des mesures imposées par l’actuelle crise sanitaire. « Ma médaille de vice-champion arabe, en 2019 à Alger, et celle de vice-champion d’Afrique en 2018 au Cameroun, sont venues étoffer la série de titres nationaux remportés qui m’encouragent à travailler davantage pour participer aux combats des prochains meetings internationaux », a-t-il confié.
Depuis qu’il a rejoint l’équipe nationale en 2017, Houssem Ahmed-Yahia œuvre à rehausser le drapeau algérien dans les spécialités de kick-boxing et full-contact. Cinq fois champion d’Algérie en kick-boxing entre 2016 et 2020, il a aussi remporté à deux reprises la Coupe d’Algérie en 2017 et 2019 dans la même discipline. « C’était très difficile de remporter ces titres et c’est encore plus ardu pour moi de ne pas pouvoir enrichir davantage mon palmarès après la suspension de toutes les activités sportives, en raison de la pandémie du Coronavirus », a-t-il regretté.
La fermeture des salles d’entraînement en raison de la propagation du Coronavirus était « une autre rude épreuve », notamment sur le plan psychologique, avoue l’athlète constantinois. « Je travaille dans une station multi-services et mes gains ne me permettent pas de subvenir à mes besoins d’athlète et d’acquérir un matériel de sport pour m’entraîner. J’ai essayé de préserver ma condition physique en m’entraînant à la forêt d’El Baaraouia, à 40 kilomètres de mon domicile, mais c’est difficile », a-t-il souligné.