Plusieurs Américains seraient parmi les insurgés islamistes shebabs qui sont à l’intérieur du centre commercial Westgate, selon la chaîne d’information continue CNN. Ces derniers qui seraient au nombre de trois joueraient un rôle prépondérant auprès des islamistes qui détiennent encore de nombreux otages dans l’enceinte.
L’attaque de Nairobi n’a pas révélé tous ses secrets. Déjà plusieurs informations circulaient ces dernières heures sur la présence d’Américains au sein des islamistes shebabs, retranchés dans le centre commercial Westgate, dans la capitale kényane, après la sanglante fusillade qu’ils ont perpétrée samedi. Des informations confirmées par la célèbre chaîne d’informations en continue américaine, CNN, qui a affirmé que trois ressortissants américains seraient parmi le commando islamiste, composé d’une quinzaine de personnes, retranché dans Westgate, avec des otages.
Le FBI ouvre une enquête
Mais pour le moment, ces informations ont été démenties par la Maison Blanche. Et de leur côté les shebabs, par la voix d’un homme qui s’est présenté comme un de leur responsable sur la BBC, a également nié ces informations, qui sont contradictoires avec le combat contre les intérêts occidentaux que mène le groupe terroriste. Selon les informations de la chaîne américaine NBC, postées sur Twitter, le FBI aurait ouvert une enquête pour déterminer si oui ou non des Américains sont impliqués dans l’attaque du centre commercial Westgate, qui a fait au moins 68 morts et près de 200 blessés, selon le dernier bilan. Au moins 60 personnes seraient également portées disparues.
Mais de nombreux observateurs estiment que le groupe terroriste compte bien des membres Américains en son sein. Selon Le Figaro, ces derniers, qui sont généralement accueillis au Yemen et en Somalie, passeraient par l’Irak. D’ailleurs la semaine dernière, un Américain du nom d’Omar Shafik Hammami, surnommé Abou Mansour al-Amriki, a été abattu dans des affrontements avec ses anciens frères d’armes, avec qui il était en conflit. Ce dernier était connu du monde entier et était chargé d’attirer d’autres occidentaux dans les rangs des combattants islamistes somaliens. Sa tête était mise à prix par les autorités américaines qui proposaient cinq millions de dollars pour sa capture.