Au Kenya, la vidéo d’un étudiant, en train d’être sauvagement bastonné par les forces de l’ordre, a été diffusée à grande échelle et crée la polémique. Une enquête a été ouverte.
La police kényane sur la sellette. Alors qu’elle avait été déployée à l’Université de l’agriculture et de technologie Jomo Kenyatta (JKUAT), dans la ville de Juja à la suite d’une manifestation des étudiants contre l’insécurité croissante, la police a brutalisé un étudiant. Coups de matraque, coups de pied, tout y était, avec une brutalité sans précédent. Un acte barbare condamné partout dans le monde.
Bien que les autorités kényanes affirment que la police est hautement qualifiée, les policiers eux, sont souvent accusés de brutalité dans le pays. L’incident, survenu ce lundi 11 novembre 2019, qui confirme un peu plus cette hypothèse, a été filmé lors de la manifestation des jeunes à l’Université Jomo Kenyatta au nord de la capitale, Nairobi.
L’inspecteur général de la police du Kenya, Hillary Mutyambai, a déclaré ce mardi, dans un communiqué, que les officiers n’avaient été dépêchés » sur place, que pour « rétablir l’ordre ». Il a souligné aussi que le déploiement a eu lieu après que des étudiants aient bloqué une route principale et commencé à « harceler des automobilistes et usagers de la route ».
Le ministre kényan de l’Intérieur a réagi en déclarant que des mesures seraient prises contre ces policiers dans les 24 heures. Pour sa part, l’inspecteur général de la police du Kenya, Hillary Mutyambai, a déclaré à son tour que des enquêtes étaient ouvertes et que tout policier reconnu « coupable » serait tenu responsable.