Boniface Mwangi, activiste des droits humains au Kenya, a été libéré après une arrestation controversée qui a suscité une large mobilisation populaire.
La scène politique kenyane a été marquée par une escalade des tensions ces dernières semaines, avec des voix s’élevant contre le gouvernement. Parmi ces voix, celle de Boniface Mwangi, un activiste des droits humains renommé, s’est distinguée. Arrêté au petit matin de dimanche, Mwangi a suscité un tollé national, culminant en sa libération lundi matin. Cet article revient sur les circonstances de son arrestation, les réactions qui ont suivi, et le contexte plus large des luttes pour la liberté d’expression au Kenya.
Arrestation controversée
Boniface Mwangi a été arrêté à son domicile par six individus non identifiés, qui l’ont emmené à un poste de police de Nairobi. Les autorités l’accusaient « d’incitation à la violence » en raison de ses appels à des actions de contestation lors d’un marathon. Son arrestation a été déclarée comme une atteinte aux droits civiques, déclenchant une vague de soutien sur les réseaux sociaux, où ses partisans ont exigé sa libération immédiate.
Suite à l’annonce de son arrestation, de nombreux Kényans ont exprimé leur solidarité avec Mwangi sur les réseaux sociaux, en utilisant des hashtags pour dénoncer cette détention. La Commission kényane des droits humains a été l’une des premières à condamner son arrestation, affirmant que Mwangi exerçait simplement son droit à la liberté d’expression. Ce soutien massif a sans doute joué un rôle crucial dans sa libération rapide, sans mise en accusation.
Un symbole de la lutte pour les droits humains
Boniface Mwangi n’est pas étranger aux arrestations et aux controverses. Il a été un acteur clé dans plusieurs mouvements de contestation au Kenya, notamment celui de juin 2024, qui avait secoué le pays. Son engagement en faveur des droits humains et de la démocratie en fait une cible pour les autorités, mais également un symbole pour ceux qui luttent contre l’oppression.
