Uhuru Kenyatta a dénoncé, vendredi 21 juillet, l’acharnement dont sa famille est victime. L’ancien Président est montré au créneau après que le domicile de son fils ai été la cible d’une enquête de la police, à Nairobi.
L’ancien Président du Kenya n’a pas caché sa colère face à un acte qu’il qualifie « d’intimidation » contre lui et sa famille. Vendredi, les éléments de la police kényane se sont rendus au domicile de son fils pour mener une enquête. « La police ne se déplace pas avec des plaques d’immatriculation étrangère et doit présenter un mandat d’arrêt avant d’agir, pour expliquer ce qu’elle vient faire », a précisé Uhuru Kenyatta.
« Que veut ce gouvernement ? »
L’ex-Président accuse le pouvoir en place. Selon lui, la visite au domicile de son fils survient après le retrait des agents de sécurité au domicile de sa mère. « Que veut ce gouvernement ? Car si c’est moi qu’ils veulent, ce n’est pas parce que je reste silencieux que j’ai peur », a asséné celui qui a dirigé le Kenya entre 2013 et 2022. Ces évènements interviennent dans un contexte politique tendu entre l’opposition et le régime de William Ruto. Depuis quelques semaines, une frange de l’opposition a fait une coalition dénommée « Azimio » pour dénoncer la hausse du coût de la vie. Conduite par Raila Odinga, ce mouvement de protestation organise une série de manifestations sur l’ensemble du territoire kényan.
La Réponse de Kenyatta à Ruto
Ces derniers jours, le Président kényan a ouvertement chargé cette coalition. Il a d’ailleurs pointé du doigt Uhuru Kenyatta, qui soutiendrait l’opposant Raila Odinga. En réponse à cette accusation, l’ancien Président se lave à grande eau. Je suis une personne à la retraite », a-t-il dit. Ajoutant que le régime Ruto devrait plutôt s’occuper des « problèmes et des préoccupations soulevées par les Kényans » en lieu et place de s’acharner sur sa famille et les opposants.