Catherine Middleton, désormais duchesse de Cambridge, a épousé le Prince William ce vendredi matin dans l’abbaye de Westminster, à Londres. Mais la première fois qu’elle a dit oui à l’héritier en second de la couronne britannique, c’était en Afrique, au Kenya. Le continent est très apprécié par le prince William et beaucoup d’Africains célèbrent à leur manière ce mariage royal.
Ils se sont rencontrés sur les bancs de l’université écossaise de St Andrews en 2001. Catherine Middleton et le Prince William, duc de Cambridge et héritier en second du trône d’Angleterre, se sont dit oui ce matin à l’abbaye de Westminter devant la famille royale d’Angleterre, plusieurs têtes couronnées, des personnalités politiques et des célébrités. La confirmation d’une demande faite le 19 octobre 2010 en terre africaine, dans la réserve de Lewa Down, au Kenya. Le Prince William a décidé de donner un nouveau visage à la monarchie britannique dans un endroit qu’il considère comme une « seconde maison ». « L’Afrique c’est l’endroit parfait où aller. Les gens ne savent pas qui je suis et j’adore ça ….quand je descends de l’avion, je me dis, ça y est, je suis de retour. Je suis ici pour travailler, mais je ne peux m’empêcher de ressentir ça. L’Afrique c’est comme une seconde maison », a-t-il déclaré. Le documentaire de Ben Fogle, Prince William’s Africa, est consacré à la passion africaine du prince. Le réalisateur avait suivi le fils de Lady Di lors d’un voyage au Bostwana en 2010. Le prince William est impliqué dans plusieurs activités caritatives en Afrique.
Un continent représenté dans l’abbaye par les représentants des pays africains du Commonwealth, la princesse Lalla Salma du Maroc, qui a maintenu sa présence en dépit de l’attentat de Marrakech, le prince du Lesotho, Seeiso Bereng Seeiso et son épouse la princesse Mabereng Seeiso, et la Sud-Africaine Charlene Wittstock, future épouse d’Albert II de Monaco. Le roi du Swaziland, Mswati III, a été également invité aux noces royales. Une invitation qui a provoqué l’ire de plusieurs activistes à cause des excès du monarque dans l’un des pays les plus pauvres d’Afrique.
Une fête africaine aussi
Parmi également les Africains présents, Seyi Obakin d’origine nigériane. Il est le responsable de Centerpoint, une organisation caritative basée à Londres qui vient en aide aux jeunes sans domicile fixe. Le duc de Cambridge en est le parrain comme le fut sa mère la princesse Diana. En guise de cadeau de mariage au prince et à la duchesse de Cambridge, les Anglais sont invités à faire des dons à Centerpoint.
L’affection du prince William pour l’Afrique semble partagée par les Africains qui sont, entre autres, encouragés par les Haut-commissaires britanniques présents dans leurs pays respectifs et qui célèbrent le mariage royal. Au Ghana, le représentant de la Grande-Bretagne a publié une tribune où il invite les Ghanéens à se joindre aux réjouissances. Les Sud-africains, eux, ne se sont pas fait priés. Outre une réception officielle à Pretoria organisée par la représentation britannique, des manifestations se déroulent dans plusieurs hôtels du pays comme dans le Beverly Hills Hotel, un hôtel cinq étoiles à Durban. Le festival du mariage du Cap coïncide également avec le mariage du prince William, gage de la survie de la monarchie britannique.