L’occasion de la journée internationale des droits des femmes, ce dimanche 8 mars 2020, a été saisie par une quarantaine de militantes Femen pour se réunir à la place de la Concorde, en France, pour symboliquement nettoyer les rues de Paris du « virus patriarcal ».
C’est, comme à leurs habitudes, le torse nu, avec beaucoup de signes, et des slogans notamment, que les Femen ont effectué leur apparition à la place de la Concorde, en France, ce dimanche 8 mars 2020, drapées de combinaisons médicales, dénonçant l’épidémie de Coronavirus, qui s’est déclenchée en Chine et qui s’est propagée dans le monde entier, notamment en Europe et en Afrique.
« Le corps médical est maintenant formel, la pandémie patriarcale est à nos portes. Le stade 3 est atteint depuis plusieurs milliers d’années, nous passons donc directement en stade 4 : décontamination des rues, de l’air, et de l’eau ». C’est le message, en lien avec la pandémie du Coronavirus, rédigé par le mouvement sur les réseaux sociaux.
Pour sa part, Inna Shevchenko, leader du mouvement féministe, a indiqué sur Twitter : « Nous avons désinfecté en profondeur chaque recoin, chaque ruelle, chaque avenue, avant l’arrivée de nos sœurs de lutte à la marche du 8 mars, pour leur assurer un trajet militant sans risque et débarrassé de l’insalubrité patriarcale ». Les Femen ont symboliquement nettoyé les rues de Paris, qu’elles disent vouloir débarrer du Coronavirus.
La dernière activité des Femen sur le continent africain remonte au lundi 11 avril 2016. C’était lors d’une audience du procès d’un homosexuel et de trois de ses agresseurs qui se tenait,, dans la ville marocaine de Beni Mellal (centre). Pour avoir protesté contre la pénalisation de l’homosexualité au royaume, les deux militantes Femen avaient alors été interpellées par la police marocaine puis expulsées.