Jessy B a grandi avec l’influence du rap qui résonnait tout le temps à la maison, puisque son père était un adepte de ce genre musical, qui tire ses origines dans les ghettos américains. Avec le flow dans le sang et trouvant toujours les mots justes pour faire vibrer ses fans, elle est montée sur scène, pour la première fois, avec son père alors qu’elle avait seulement 5 ans. Un monde qu’elle ne quittera plus, après avoir pris goût. Quelques années plus tard, elle se met à écrire des textes et enregistre son premier single « Barbe à papa », qui lui fera prendre conscience définitivement de son talent d’artiste.
Elle va poursuivre ses études, tout en répétant les week-ends à la maison, avec son père, qui a été son encadreur et arrangeur. Se sentant désormais prête à affronter seule le monde du showbiz, Jessy B signe chez Color Optic Studios, un label à Brazzaville. Dans la foulée, elle sort plusieurs singles, dont « Joli Bebé », « Je m’en fous », « Ça va aller », « Moi aussi », « Avec toi », « Ne doute pas », « Ouais je le sais »…. Elle commence à cartonner sur le plan local et se fait une base de fans également à travers l’Afrique Centrale et même dans la diaspora.
Sa musique, qui a fini par franchir les frontières du Congo Brazzaville, est arrivée jusqu’au DUC du rap français, Booba. D’ailleurs, les mélomanes se sont réjouis de voir que le rappeur français d’origine sénégalaise apprécie à plus d’un titre le savoir-faire de la jeune chanteuse congolaise, qui a déjà 13 ans de carrière dans la musique, puisqu’elle a débuté depuis son enfance.
Véritablement passionnée des disciplines sportives, tels que le football ou encore du basket, Jessy B est aussi un fan de « Diam’s », une ancienne rappeuse française d’origine chypriote, qui a mis un terme à sa carrière artistique, en 2012.