Le premier médicament contre la drépanocytose, le VK 500, a été mis au point par un Béninois, le Dr. Jérôme Fagla Médégan. Selon les autorités béninoises qui viennent de l’annoncer, l’Institut français de la propriété industrielle lui a octroyé un brevet pour cette découverte majeure.
L’Institut français de la propriété industrielle (INPI) vient d’accorder au médecin béninois Jérôme Fagla Médégan un brevet pour la découverte du premier remède contre la drépanocytose, le VK 500. Une double première, car c’est la première fois qu’un traitement contre la drépanocytose est mis au point et que « l’INPI, selon le communiqué du Conseil des ministres béninois, accepte la découverte faite par un chercheur d’origine africaine, surtout dans le domaine des médicaments ». Toujours, d’après ce communiqué, « un laboratoire français a accepté de mettre en fabrication ce médicament qui sauvera la vie au 200 000 africains qui meurent chaque année à cause cette affection ».
Le premier traitement contre la drépanocytose
Jusqu’ici, le traitement de cette maladie reposait sur la prévention et la prise en charge de ses manifestations cliniques. La drépanocytose est une maladie héréditaire touchant environ un nouveau-né sur 6 000. Elle se caractérise par l’altération de l’hémoglobine, protéine assurant le transport de l’oxygène dans le sang, causée par la déformation des globules rouges. Leur profil s’apparente ainsi à une faucille. Le VK 5OO, formulé à base de plantes, a permis in vitro aux hématies de retrouver leur forme initiale. La drépanocytose touche plus particulièrement les populations d’origine africaine et se manifeste par des douleurs aux articulations et à l’abdomen, des fièvres, une anémie chronique ou encore un disfonctionnement de la rate.