Voici une formidable découverte, et une bonne surprise venue de Tunisie : le premier album du jeune violoniste tunisien Jasser Haj Youssef, surdoué de la musique classique et du jazz à la fois. «Sira» signifie histoire ou épopée en arabe, et notre jeune prodige a une foule d’histoires à nous raconter, sur tous les tons et dans tous les styles.
La première impression qui se dégage de l’écoute de l’album est celle d’un dynamisme, d’une vitalité, propres au jazz, même si les sources d’inspiration musicale du jeune compositeur sont multiples : Reveria», sur laquelle scatte vivement David Linx, s’inspire de la Partita n°1 pour violon seul de Bach; «Lamento di Tristano» d’une pièce italienne du XIV° siècle; et «Saba» développe et improvise sur un maqâm arabe classique…
Notre jeune prodige, qui est né à Monastir en 1980, et dont le père enseigne aux Conservatoires de Monastir et de Sousse, se produit dès 14 ans, en violon solo, au sein d’ensembles tunisiens de musique arabe classique. A 19 ans, il est repéré par le guitariste de jazz Fawzi Chekili, au Festival de Jazz de Tabarka. Après un premier prix en violon classique au Conservatoire de Sousse, il s’installe en France en 2003, pour donner libre cours à son amour du jazz. Musicien doué, il part à la rencontre d’artistes dans les registres les plus divers, et il joue ou enregistrer aux côtés de pointures telles que Didier Lockwood, Youssou N’Dour, Soeur Marie Keyrouz, ou Toufic Farroukh.
Sur son premier album, Jasser Haj Youssef, qui a formé son quartet le Jasser Yaj Youssef Quartet, est entouré de Gaël Cadoux au piano, Christophe Wallemme à la contrebasse, Arnaud Dolmen à la batterie, et il invite ici des amis tels que David Linx ou Youssef Hbeisch.
Une réussite totale, déjà un coup de coeur des disquaires Fnac, et un jeune artiste à qui nous souhaitons bon vent dans sa carrière !
Découvrir son site : jasserhajyoussef.com et commander son album Sira