A l’heure actuelle, le monde est témoin d’un progrès passionnant de la mode et de la créativité. Des stylistes, modélistes et créateurs de divers horizons s’engagent dans une concurrence plutôt positive pour se frayer un chemin dans ce domaine du look.
Pour confirmer leur génie, les entrepreneurs africains se sont lancés résolument dans ce domaine pluriel pour marquer leur présence dans la course. Ainsi, des marques de vêtements purement africains dont Jardin de Jade font la conquête du marché de la mode.
Dans les coulisses de la marque « Jardin de Jade » !
Créée depuis 2013 par l’entrepreneure d’origine congolaise Quesnel Yvette, la marque de vêtements Jardin de Jade est un miroir de l’artisanat, de la valeur ancestrale avec des matières nobles reflétant la diversité culturelle et l’histoire de tout un continent.
En effet, cette marque est aussi un mélange du panafricanisme, de l’entreprenariat, d’image artistique et d’une réelle envie de réussir dans ce domaine qui combine les sphères : vestimentaires, artistiques, musicales, décoratives, langagières, et esthétiques.
« En un mois, j’ai fait une chose que la plupart des gens prennent au moins des mois et même des année à réaliser. C’est-à-dire de la création d’entreprise, les démarches administratives au dépôt de la marque à la recherche d’un local, ça été un énorme défi et un challenge, en même temps une expérience. La marque existe depuis 2013, nous travaillons directement avec des artisans pour leur permettre de vivre de leurs activités. Une manière de valoriser le savoir-faire africain. Le mettre en avant et de les rendre fiers », raconte Yvette Quesnel.
Jardin de Jade ou la réussite dans l’optimisme
Du ghetto en passant par une visibilité en Europe pour aboutir à l’ouverture d’une grande boutique au Sénégal, cette marque de vêtements compte plusieurs réalisations à son actif. « Nous sommes très déterminée, nous travaillons dur pour réussir. La marque reflète un mélange d’émotions, de folies, de bonheurs et de découvertes. Elle possède déjà sa propre boutique à Dakar et bientôt un site en ligne », a-t-elle dit.
D’après elle, l’ouverture de cette boutique dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest se justifie par le fait que le gouvernement sénégalais a mis en place un système de promotion des jeunes entrepreneurs. « La boutique au Sénégal, précisément à Dakar, parce que j’ai une histoire avec ce beau pays. Le gouvernement sénégalais a créé un système politiquement parlant pour la création d’entreprise qui facilite et encourage les jeunes entrepreneurs à croire en eux », se réjouit-elle.
Un parcours jonché de défis
« Une réussite sans difficultés n’en est pas une », dit-on. Avec plus de 6 ans d’existence, la marque Jardin de Jade fait face à plusieurs défis notamment le manque des partenaires. « Le problème des petites entreprises comme la nôtre est que personne ne nous fait confiance, personne ne croit en nous, et nous n’avons pas assez de soutien. En fait, c’est à nous-mêmes de prouver nos capacités, de fournir des efforts et montrer que nous sommes capables de réussir. Il y a encore du travail à faire, du chemin à parcourir. Nous n’avons pas de partenariat ou collaboration en matière de communication, de développement ou d’autres services », confie-t-elle.
A ceux qui pensent qu’elle a le caractère d’une panafricaine et optimiste, elle a une réponse claire : « Je suis une personne optimiste et je prends toujours la vie du bon côté. Il m’arrive d’avoir des regrets, mais j’accepte les choses telles qu’elles se présentent. Je reste très focalisée sur mes objectifs. La source de motivation, c’est déjà la passion et l’amour que j’ai pour la culture africaine et l’envie de réussir. Car l’Afrique a du potentiel ».