C’est lors d’une interview avec un journaliste de Studio que l’acteur, Jamel Debbouze, est sorti de ses gonds. Au cours de cet entretien publié dans le numéro du mois de septembre, sorti le 10 en kiosque, le comédien s’est emporté contre le journaliste de ce magazine qui l’avait interrogé sur ses cachets de plusieurs millions d’euros. Profitant de l’occasion, Jamel Debbouze avait abordé la question épineuse de l’intégration dans la société française.
« Prenez-moi au sérieux ! Je suis un acteur, pas un RIB ! ». Telle a été la phrase choc lancée par l’acteur Jamel Debbouze à un journaliste de Studio. C’est lors d’un entretien accordé à ce magazine français, dont le numéro de septembre est sorti mercredi en kiosque, que le comédien s’est emporté. Il assurait la promotion du dernier film d’Agnès Jaoui Parlez-moi de la pluie, en salles le 17 septembre. Interrogé à propos de ses cachets de plusieurs millions d’euros, le comique est sorti de ses gonds et a abordé des sujets divers et variés comme la politique, l’intégration et ses collègues comédiens.
« Je suis un acteur, pas un RIB ! »
Il a ainsi déclaré « Je me respecte et je ne crois pas être là par hasard. Et, par moments, j’ai envie de crier : Prenez-moi au sérieux ! Je suis un acteur, pas un RIB ! Si on me connaissait mieux, on ne poserait jamais la question. (…) Pardon, mais tu m’as énervé avec ta question ! En tout cas, si on trouve anormal mes gros cachets, il faut trouver anormal que Guillaume Canet et Vincent Cassel (acteurs français) touchent la même somme ! ».
Le comédien en a aussi profité pour établir un lien entre les jugements portés à son égard et la question de l’intégration en France. « Mais notre société a un problème : elle flippe ! Et comme chacun a peur de l’autre, on ne cohabite pas ! Quand Nicolas Sarkozy nomme Fadela Amara et Rachida Dati, je trouve ça formidable, la gauche aurait dû faire ça depuis longtemps. Mais encore faut-il leur laisser les moyens d’agir ! Je trouve cette visibilité indispensable, mais je trouve tout aussi indispensable qu’on ouvre les grandes écoles à ceux qui en ont besoin et qu’il y ait à l’écran davantage de rebeus, de renois, de juifs, de chinois…Et c’est d’ailleurs de plus en plus le cas au cinéma. On a vu des présidents américains noirs à l’écran ».
Qu’on se le dise, Jamel Debbouze n’a rien perdu de sa hargne !