L’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze a lancé une pique à Marine Le Pen. La candidate du Rassemblement national (RN), en déplacement en Guadeloupe, a été chahutée et même violentée, ce samedi, dans la soirée. Elle a reçu le soutien du Président français, Emmanuel Macron.
L’humoriste franco-marocain Jamel Debbouze a jeté un gros pavé dans le jardin de la candidate du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen. Alors qu’il était interrogé par Real Life Portraits au sujet de ses enfants et du métissage, Jamel Debbouze, 46 ans, a indiqué : « On est voués à tous se mélanger. Il n’y a pas d’autres alternatives. On va être de plus en plus métisses. Marine, on sera de plus en plus métisses. Désolé, c’est comme ça, il faut s’y faire ».
Pendant ce temps, Marine Le Pen, en déplacement dans les Antilles, a été agressée, ce samedi 26 mars, dans la soirée, alors qu’elle prenait part à l’enregistrement d’une émission. Selon l’entourage de la candidate à la Présidentielle française, une vingtaine de manifestants d’extrême gauche les ont bousculés assez violemment. Il a été indiqué que son attachée de presse a même reçu un coup dans le dos. Des faits de violence pour lesquels le parti a décidé de porter plainte.
Marine Le Pen qui venait pour la première fois en Guadeloupe, a été chargée par des militants qui visaient à « empêcher » que le message de la candidate ne soit « diffusé à grande écoute ». Invité de l’émission « Dimanche en politique » sur France 3, ce dimanche 27 mars, le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, s’est dit choqué par la scène que le dirigeant juge totalement inacceptable.
« Je tiens au débat démocratique. Je combats les idées de Madame Le Pen mais avec respect… Et je pense que la vie démocratique qui est la nôtre, surtout dans un temps d’élection, suppose de condamner avec la plus grande fermeté toute forme de violence verbale et encore plus physique. La scène que nous venons de voir est absolument inacceptable et donc il faudra tout faire pour que les clarifications soient apportées et que la justice passe », a déclaré le chef de l’Etat français.