Italie : un jeune marocain arrêté à Milan pour terrorisme international


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Police-menottes
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Âgé de 28 ans, un citoyen marocain a été mis aux arrêts, durant cette semaine, à Milan, en Italie. Que lui reproche-t-on ?

Incitation à commettre des crimes en rapport avec le terrorisme est le fait qui lui est reproché. Sur ordonnance du juge des enquêtes préliminaires près le tribunal de Milan, la police nationale de la ville en question a exécuté l’arrestation de l’individu. Selon plusieurs sources concordantes, en novembre dernier, l’interpellé faisait déjà l’objet d’une plainte par rapport à des menaces enregistrées sur un profil Instagram.

Marocain au casier judiciaire assez garni

Avec un casier judiciaire assez garni, le jeune homme a déjà été jugé pour bon nombre de délits nous informe la source, d’aucuns liés aux personnes, d’autres biens et aux drogues. Sans omettre l’enquête en cours pour sa possible participation dans le cadre du terrorisme international. La section d’antiterrorisme international présente au sein de la police, le Ministère public, le Service de lutte contre l’extrémisme et le terrorisme ainsi que la Direction centrale de la police et de la prévention sont à pied d’œuvre pour élucider cette affaire.

L’interpellation de cet individu a été facilitée par une coopération étroite entre le royaume chérifien et les États européens. On rappelle que les 20 et 21 mars de l’année 2023, le Maroc coprésidait, avec l’Union Européenne, la 5ème session du dialogue entre le Forum et ses institutions spécialisées ainsi que la 9ème consultation sur le partenariat avec le compact de coordination des Nations Unies sur la lutte antiterroriste. Les gouvernements du monde entier ont fait de la lutte contre le terrorisme une priorité absolue.

De la notion de terrorisme

La Convention internationale du 9 décembre 1999 pour la répression du financement du terrorisme définit, dans son article 2.1 (b), un acte terroriste comme « tout acte destiné à tuer ou blesser grièvement un civil ou toute autre personne qui ne participe pas directement aux hostilités dans une situation de conflit armé, lorsque, par sa nature ou par son contexte, cet acte vise à intimider une population ou à contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque ».

Le Conseil de sécurité des Nations Unies, dans une résolution d’octobre 2004 (résolution 1566), affirmant que les actes terroristes sont considérés comme « des actes criminels, notamment ceux dirigés contre des civils dans l’intention de causer la mort ou des blessures graves ou la prise d’otages dans le but de semer la terreur parmi la population, un groupe de personnes ou chez des particuliers, d’intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir un acte ou à s’abstenir de le faire ».

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