En Israël, le nouveau gouvernement d’union nationale du Premier ministre Benyamin Netanyahu a une grosse particularité qui fait débat au Maroc du fait qu’il comporte en son sein 10 ministres d’origine marocaine sur les 34 que compte l’attelage gouvernemental.
Signe d’une décrispation entre Israël et le monde arabe ? C’est la lecture faite par les observateurs du nouvel attelage gouvernemental en Israël où, sur les 34 ministres, 10 sont originaires du Maroc. Zoom sur ces dix ministres présentés par la presse marocaine.
Au titre de ces nouvelles nominations marocaines, Amir Peretz, ministre de l’Economie et de l’Industrie, né en 1952 à Bejaâd, dans la région de Béni Mellal-Khénifra, dans le Moyen -Atlas marocain. Aryeh Deri, ministre de l’Intérieur est originaire du Moyen Atlas. Autre ministre d’origine marocaine, David Amsalem, ministre chargé des Relations avec le Parlement.
Ministre des Affaires de Jérusalem, du Patrimoine et des projets nationaux, le conservateur Rafi Peretz, certes né à Jérusalem en 1960, est de parents marocains. Le ministre des Transports, Miri Regev, est un ancien soldat, née en 1965 à Kiryat Gat, en Israël, d’un père Marocain et d’une mère Espagnole.
Né à Yeruham, en Israël, en 1970, Michael Biton, ministre chargé des questions civiles auprès du ministère de la Défense, est de parents marocains. Makhlouf Zohar, représentant de la coalition au Parlement, est né à Kiryat Gat en Israël en 1980, de père Marocain et de mère Tunisienne. Autre nomination, Meirav Cohen, ministre de l’Egalité sociale et des seniors, née à Jérusalem en 1983, de parents marocains.
Ministre de l’Autonomisation et de la Promotion des communautés, Orly Levy est né à Beït Shean, en Israël, en 1973, de parents marocains. Fille de David Levy, ancien ministre des Affaires étrangères, lui-même né à Rabat, elle est fondatrice et dirigeante du parti centriste laïc Gesher, elle est. Il y a aussi Amir Ohana, ministre de la Sécurité intérieure, né à Beersheba, en Israël, en 1976, de parents marocains.
Des nominations et pas des moindres, qui pourraient signes d’une nouvelle ère de décrispation entre Israël et le monde Arabe. En attendant le lancement, en juillet prochain, du plan américain de résolution du conflit entre Israël et la Palestine.