L’Algérie a décidé de claquer la porte de la présidence du Groupe consultatif sur le terrorisme. Israël serait la cause de cette très forte décision des autorités algériennes.
L’Algérie n’assure plus la présidence du Groupe consultatif de haut niveau de l’Union interparlementaire sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Selon un communiqué de l’Assemblée populaire nationale algérienne, la décision a été prise, en raison de l’élection d’Israël en tant que membre dudit Groupe. Une élection intervenue à l’issue des travaux de la 146ème Assemblée générale de l’Union interparlementaire.
Elue à la suite de ce conclave, tenu à Manama au Bahreïn, du 11 au 15 mars dernier, Moudir Bouden a décidé de renoncer à ce poste. Toutefois, le parlementaire algérien par ailleurs vice-président de l’APN reste membre de l’institution interparlementaire. Désigné pour présider l’institution, l’Algérien avait obligation de collaborer avec les représentants de l’Arabie Saoudite, d’Oman, du Mexique, de l’Iran, de l’Inde, de la Suède et d’Israël. Ces derniers étant élus en tant que membres.
L’Algérie se retire après l’élection d’un représentant d’Israël
L’élection du représentant d’Israël a contraint Moundir Bouden à se retirer de la présidence. Auparavant, il avait pris le soin de consulter les autorités algériennes. Celles-ci ont préféré céder au poste de responsabilité. Alger ayant pris l’option de se retirer afin d’éviter un éventuel incident avec le représentant d’Israël. Il faut signaler que l’Algérie n’a pas de relations diplomatiques avec Israël et les deux pays ne se ménagent guère.
On se rappelle qu’en 2021, Alger avait mené une campagne contre l’adhésion d’Israël à l’Union Africaine. A l’époque, l’UA avait décidé d’accorder à Israël le statut d’observateur. Une adhésion qui n’est toujours pas validée. Les relations entre l’Algérie et Israël se sont davantage détériorées avec le rapprochement entre l’Etat Hébreu et le Maroc.
Créé en 2017, le Groupe consultatif de haut niveau de l’UIP sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent sert de point focal mondial pour les activités parlementaires liées à la lutte contre le fléau.