Interview exclusive Bruno Jean Richard Itoua : le point sur l’enseignement supérieur au Congo


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AFRIK.COM a rencontré le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la République du Congo afin de faire le point sur la situation de l’université congolaise : fin de la grève à l’université Marien Ngouabi, ouverture cette année de l’Université Denis Sassou N’Guesso de Kintélé… 

AFRIK.COM : Monsieur le Ministre, comment se porte aujourd’hui l’enseignement supérieur au Congo après un long mouvement de grève notamment au sein de l’université Marien Ngouabi ?

Bruno Itoua : L’enseignement supérieur au Congo se porte bien malgré le contexte économique du pays. La rentrée universitaire a eu lieu dans la quasi-totalité des écoles et facultés de l’Université Marien Ngouabi, quoi qu’avec un grand retard. Nous n’avons pas eu d’année blanche.

AFRIK.COM : Cela va faire bientôt deux ans que l’université Denis Sassou Nguesso de Kintélé aurait dû être ouverte, peut-on espérer y avoir des étudiants dès la rentrée de septembre de cette année ?

Bruno Itoua : La volonté d’avoir une rentrée académique dès septembre, à l’Université Denis Sassou Nguesso de Kintélé a été exprimée au plus haut niveau de l’Etat. Un comité de pilotage nommé par décret présidentiel et composé d’experts a été mis en place et travaille sous la supervision du Premier ministre, Chef du Gouvernement. Les conclusions des travaux du comité de pilotage seront déterminantes pour une rentrée académique effective.

AFRIK.COM : Avec cette université, le Congo ambitionnait d’être à la pointe dans l’innovation et la maîtrise des nouvelles technologies en Afrique centrale, pensez-vous cette ambition faisable au regard du niveau actuel de formation ?

Bruno Itoua : L’Université Denis Sassou Nguesso se veut une université panafricaine et devra s’offrir les moyens de ses ambitions. Ces préoccupations seront prises en compte par le comité de pilotage.

AFRIK.COM : Selon vous Monsieur le Ministre, que faudrait-il faire, tant au Congo qu’en Afrique, pour améliorer le niveau de formation et limiter la fuite des cerveaux ?

Bruno Itoua : Nous devons nous arrimer aux standards internationaux pour un enseignement supérieur de qualité et y apporter les ressources nécessaires. Il suffira de concevoir les programmes des offres de formation selon les règles de l’art, en tenant compte de l’adéquation formation-emploi, afin de permettre une rapide employabilité de ces jeunes sortis des universités et/ou instituts techniques.

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