Internet en fête


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Populariser Internet en Afrique, telle est l’ambition de la Fête de l’Internet. Proposant accès gratuit, jeux et conférences, elle tente de combler le manque de connaissance et d’utilisation de cet outil.

La fête de l’Internet est lancée. Depuis hier et jusqu’au 24 mars, les technologies multimédias seront à l’honneur en Afrique. Créée il y a cinq ans, son principe est simple : faire découvrir Internet au plus grand nombre. Pour cela sont organisées des animations, des conférences, des jeux et des ateliers, qui visent à populariser le maniement de la Toile.

Le but de cette fête de l’Internet est de toucher ceux qui d’ordinaire n’utilisent pas les nouvelles technologies. Les opérations de promotion, montées en milieu urbain, dans les administrations et les associations, offrent donc un accès gratuit à tous. Mais, l’accent est surtout mis sur la formation des élèves et des enseignants, qui bénéficient de cours d’initiation. Au Burkina Faso et à Djibouti, par exemple, des intervenants leur apprennent à naviguer sur le réseau et à maîtriser l’outil multimédia. Cela dit, certaines initiatives peuvent être plus ludiques, comme au Bénin, où des jeux en réseaux sont organisés.

Formation des jeunes

Parmi les diverses manifestations, il faut noter le beau projet monté à Maurice. Cette semaine dédiée à Internet sera l’occasion d’y faire le point sur l’action de la Cybercaravane. Celle-ci a sillonné le pays, traversant six régions, et a initié à Internet les femmes des Women’s centres et les animateurs, eux-mêmes appelés à poursuivre l’enseignement.

Reste que l’un des problèmes majeurs de l’Internet en Afrique s’avère être son coût extrêmement élevé. La quasi totalité de la population, qui a déjà difficilement accès au téléphone, en est ainsi privée. La majorité des clients des cafés internets appartiennent à l’élite ou sont des occidentaux et il faudra bien plus que quelques jours de  » fête  » pour combler le retard du continent.

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