Indomptables et O-LYM-PI-QUES !


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Drapeau du Cameroun
Drapeau du Cameroun

Depuis très tôt samedi matin, les  » Lionceaux  » de l’équipe olympique de football camerounaise sont médaillés d’or des Jeux de Sydney. Leur victoire sur les Espagnols, bien que logique au vu de l’ensemble du match, ne s’est concrétisée qu’aux tirs au but.

0 – 2 à la mi-temps, 2 – 2 treize minutes plus tard, 2 – 2 toujours à l’issue des prolongations, 5 tirs au but à 3 : que ce fut long ! Pourtant, les Lions ont été, au cours de leur finale olympique contre l’Espagne, plus Indomptables que jamais, et leur domination a été indiscutable dès le retour des vestiaires après la mi-temps du match. Les voilà champions olympiques, quatre ans après le succès américain des Green Eagles et une fois encore au nom de toute l’Afrique. Mercredi 4 octobre au Stade de France de Saint-Denis, la fête n’en sera que plus belle pour le match amical France-Cameroun.

Bravo à tous d’avoir réussi samedi matin leur meilleur match du tournoi olympique, et surtout à Patrick Mboma, formidable grand frère de ces Lionceaux. Bravo à Lauren Etame, le nouveau joueur d’Arsenal, bravo à Samuel Eto’o, auteur du but de l’égalisation à la 58ème. Bravo au public du Stadium Australia, à ces 98 000 enthousiastes qui scandaient inlassablement  » Ca-me-roon, Ca-me-roon  » en hommage à l’équipe qui produisait le plus de jeu. Et bravo aux Espagnols aussi, d’avoir été si loin, même s’ils n’ont pas réellement été dangereux après la mi-temps.

Paradis olympique

Ce sont eux qui ont ouvert le score, dès la… 75ème seconde sur un but de Xavi, suivi d’un exploit de l’excellent Gabri juste avant la pause et alors que les Lionceaux dominaient. A la 53ème, Patrick Mboma (décidément partout dans ce match) voyait son centre dévié par le malheureux défenseur espagnol Amaya, qui marquait contre son camp. Cinq minutes plus tard, Eto’o fusillait à son tour le gardien ibérique. On allait en rester là, malgré la domination de plus en plus marquée des Camerounais, malgré aussi l’expulsion des Espagnols Gabri et Jose Mari – ce dernier pour simulation répétée.

Cinq fois, dix fois, les Lionceaux ont eu l’occasion de  » tuer le match  » par un but libérateur. On pensera en particulier au hors-jeu très discutable qui a conduit l’arbitre à refuser le but d’Eto’o en fin de prolongation. Mais n’oublions pas, non plus, le pénalty espagnol raté à la cinquième minute, ni le coup franc tiré sur la barre en prolongation. Profitons-en pur saluer le gardien des Lionceaux, Kaméni, 17 ans seulement et qui évolue au Havre, en France.

Amaya, l’auteur du but contre son camp, a eu la double malchance de rater son tir au but lors de l’épreuve suprême. Et c’est à Worne qu’est revenu l’honneur d’expédier les Lions au paradis olympique quelques secondes plus tard.

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