Un navire des garde-côtes espagnols a secouru, ce lundi, au large des côtes du Maroc, 47 migrants africains, dont une femme, à bord d’une embarcation qui faisait route vers l’archipel des Canaries.
Il y a eu plus de peur que de mal. Un navire des garde-côtes espagnols a secouru, ce lundi 7 décembre 2015, 47 migrants africains, dont une femme, à bord d’une embarcation qui faisait route vers l’archipel des Canaries, au large des côtes du Maroc, ont annoncé les autorités. L’embarcation de six mètres de long a été interceptée à 280 km au sud de l’île de la Grande Canarie et ses passagers étaient en voie de transfèrement vers le port de Arguineguin au sud de cette île, ont précisé les garde-côtes sur leur site internet.
Tout porte donc à croire que la route des Canaries, très empruntée il y a dix ans, attire de nouveau les migrants d’Afrique de l’Ouest. Selon les estimations, leur nombre avait atteint 30 000 en 2006, mais il est redescendu à la suite d’accords passés entre l’Espagne et les pays d’origine, comme la Mauritanie et le Sénégal. Toujours, selon le ministère de l’Intérieur du royaume chérifien, en 2014, seuls 296 migrants sont arrivés aux Canaries. Et pas plus tard qu’en septembre dernier, ils ont été au moins 229, d’après une compilation des informations recueillies auprès des services de secours.
Pour se rendre en Europe de nombreux migrants, souvent originaires d’Afrique subsaharienne n’hésitent pas à passer par le Maroc. Beaucoup tentent ainsi par ce moyen d’atteindre l’Espagne.
L’Europe fait face à une grave crise migratoire qu’elle peine pour le moment à résoudre malgré l’organisation de plusieurs sommets pour y mettre un terme. La plupart de ces migrants fuient les guerres et conflits dans leur pays d’origine pour espérer trouver de meilleures conditions en Europe.