Le « selfie » (auto-portrait) du Président américain, Barack Hussein Obama, en compagnie des Premiers ministres danois et britannique, pendant la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela, à Soweto, est sur toutes les lèvres et pourrait être qualifié de « selfie » de trop.
Le « selfie » (auto-portrait) du Président américain, Barack Hussein Obama, en compagnie des Premiers ministres danois et britannique, pendant la cérémonie d’hommage à Nelson Mandela, à Soweto, est sur toutes les lèvres et pourrait être qualifié de « selfie » de trop.
Les « selfies », contraction de « self portrait » qui signifie auto-portrait, sont devenus un phénomène qui a pris beaucoup d’ampleur. D’ailleurs, les dictionnaires britanniques Oxford ont élu « selfie » mot de l’année 2013. Ce mardi, en marge de la cérémonie liée aux obsèques de Nelson Mandela, le photographe de l’AFP a capturé l’instant où, dans les tribunes, la Première ministre danoise, Helle Thorning Schmidt, entourée de David Cameron et Barack Obama, tend son smartphone à bout de bras et s’apprête à prendre un « selfie » en compagnie des deux hommes. Une galante compagnie à laquelle Michelle Obama s’est, visiblement, refusée de prendre part. Et à juste raison.
En effet, pour nombre d’internautes et de citoyens lambda, difficile de comprendre que le Président des Etats-Unis, Barack Obama, puisse, en un jour aussi solennel, qui sacrait un hommage rendu à Nelson Mandela, prononcer un discours émouvant qui en a fait pleurer certains, et dans le même temps, poser dans les gradins, en « bonne compagnie » et sourire aux lèvres. En quelque sorte, Obama qui, aussitôt après avoir « pleuré » Nelson Mandela, s’amuse.
Une fois diffusée par l’AFP, la photo de cet instant inattendu dans un moment aussi solennel a immédiatement été abondamment diffusée par de grands médias (BBC News, NBC News, USA Today, Huffington Post, Daily Mail, Buzz Feed, Le Monde…), partagée et commentée sur les réseaux sociaux, et tout particulièrement sur Twitter. Et c’est la consternation.
Ce « selfie » qui a fait le tour de la planète pourrait être celui de l’année 2013. Dans le même temps, il pourrait être celui de trop pour Barack Obama.