Au total, 45 personnes ont perdu la vie, à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, en marge des funérailles du défunt Président, John Pombe Magufuli. Le peuple en deuil rendait un hommage mérité à son défunt chef d’Etat, âgé de 61 ans, décédé 17 mars 2021, officiellement de problèmes cardiaques.
Après le décès du Président John Magufuli, des dizaines de milliers de Tanzaniens s’étaient rendus au stade Uhuru de Dar es-Salaam, la capitale économique de la Tanzanie, le 21 mars dernier où son corps était exposé. Au cours de la cérémonie, 45 personnes sont mortes dans une bousculade, où se tenait un hommage au défunt Président John Magufuli, a annoncé, ce mardi, la police tanzanienne.
« Il y avait beaucoup de gens qui voulaient entrer dans le stade, et certains n’étaient pas patients. Ils ont essayé de forcer l’entrée et cela a abouti à une ruée. Quarante-cinq personnes sont mortes dans l’accident », a déclaré mardi le commandant de la police régionale de Dar-es-Salaam, Lazaro Mambosasa, à l’agence de presse AFP.
Cinq des personnes décédées appartenaient à la même famille, a indiqué Mambosasa. Une femme et quatre enfants ont été précédemment signalés écrasés dans l’accident du stade Uhuru, bien que le véritable bilan de la bousculade n’ait pas été annoncé à l’époque. Lazaro Mambosasa a révélé que des dizaines de personnes avaient également été blessées dans la bousculade, mais la plupart avaient été libérées de l’hôpital.
Le corps de John Magufuli a été transporté dans les principales villes de Dar-es-Salaam, Dodoma, Zanzibar, Mwanza et Geita, avant d’être finalement inhumé dans son village ancestral de Chato, dans le Nord-Ouest du pays, le 26 mars. Des dizaines de milliers de personnes sont venues lui rendre hommage, bordant les routes, pleurant et courant le long du cercueil, alors qu’un cortège militaire traversait les villes. La bousculade a eu lieu le deuxième jour des hommages au stade Uhuru de Dar-es-Salaam, lorsque le public a été autorisé à lui rendre hommage.
Pour rappel, John Magufuli est décédé à l’âge de 61 ans de ce que les autorités disent être une maladie cardiaque, après une mystérieuse absence de près de trois semaines. Toutefois, des questions subsistent sur la véritable cause de sa mort, qui, selon l’opposition, provenait du Covid-19. Son adjoint Samia Suluhu Hassan a prêté serment en tant que première femme Présidente du pays et a dirigé les cérémonies d’adieu.