La célébration du 14 juillet, fête nationale de la France, a été un prétexte pour François Hollande, de revenir sur la guerre au Mali qui a nécessité le déploiement des forces militaires françaises. Le Président français est formel, la France a vaincu le terrorisme au Mali.
Par Malick Hamid
Voulant marquer les esprits, François Hollande a invité des troupes africaines à se joindre au défilé, aux côtés de l’armée française. Le Président français a dit sa satisfaction d’avoir vaincu le terrorisme au Mali.
Abordant la lancinante question de la guerre au Mali, François Hollande est convaincu d’avoir accompli sa mission. « C’est une victoire pour l’Afrique, une victoire contre le terrorisme. Nous devons avoir cette fierté d’avoir vaincu le terrorisme », a souligné le Président Français.
« La France, avec les Africains qui se sont mobilisés, l’Europe qui nous a soutenus, les Nations-Unies qui nous ont donné le cadre, oui, c’est une victoire (…) », se glorifie Hollande qui revient sur son passage au Mali qu’il dit avoir été des moments de reconnaissance des populations maliennes. « J’ai été salué en Afrique, non pas pour ce que j’avais fait, mais pour ce que j’avais décidé. Ceux qui ont agi, ce sont les soldats français ».
« Nous avons vaincu le terrorisme au Mali, nous ne l’avons pas vaincu partout », a lancé François Hollande qui se dit convaincu que la France devait « soutenir les pays qui font appel à elle, mais qu’elle ne ferait pas la guerre partout », a confié le Président François Hollande. Revenant sur les otages retenus au Mali, le locataire du Palais présidentiel de rassurer les populations, ainsi que les familles des otages. « Les otages du Mali, nous faisons tout pour les ramener », a laissé entendre Hollande qui parle de « six ou sept otages », avant de se désoler pour le cas Philipe Verdon.
« Nous avons hélas des informations les plus mauvaises sur Philipe Verdon (…) Hélas, tout indique qu’il serait mort il y a déjà plusieurs semaines ». Une révélation de taille du Président français qui ne souhaite pas mettre davantage en danger la vie des otages. « Je n’en dirai pas plus. J’ai pris une position de principe sur les otages. C’est de tout faire pour les libérer, mais ne pas parler pour compliquer une situation qui l’est déjà suffisamment », a noté François Hollande.