Hillary Clinton est sur le point de terminer sa tournée en Afrique. Le moment idéal pour les Etats-unis de vouloir placer leurs pions économiquement et politiquement. Le pays espère notamment le soutien de l’Afrique du Sud pour les crises syrienne et iranienne.
Le secrétaire d’Etat américaine a étonné en Afrique du Sud. Lors d’une réception, ce mercredi, Hillary Clinton s’est essayé à quelques pas de danse. Dans une vidéo publiée par l’agence de presse Reuters, on la voit danser avec notamment la représentante de l’Afrique du Sud dans l’Union africaine (UA).
South Africa gets Hillary Clinton on the dance… par reuters
Ce moment de détente est venu ponctuer le parcours du combattant de la secrétaire d’Etat. Elle effectue depuis fin juillet une tournée dans quelques pays africains. Elle est notamment partie en Ouganda, au Kenya, au Soudan du Sud, et enfin en Afrique du Sud. Dans un communiqué la porte-parole du département d’Etat, Victoria Nuland a expliqué que le but de ce long séjour africain était de renforcer « des institutions démocratiques et de la croissance économique » et « faire progresser la paix et la sécurité.»
Poids international
Hillary Clinton a notamment profité de sa présence en Afrique du Sud pour discuter de quelques dossiers épineux pour l’Afrique comme la crise en RDC. Elle a aussi évoqué le souhait que le pays devienne un leader de la région et pèse dans les relations internationales et notamment dans des dossiers tels que l’Iran. « Il y a des sujets que nous devons aborder ensemble, de la prolifération nucléaire au changement climatique », a-t-elle déclaré.
Le pays connait en plus de son développement économique un essor politique grandissant et se révèle avec le temps un intermédiaire de poids sur l’échiquier politique mondial. L’Afrique du Sud est récemment entré dans le groupe des BRICS (avec le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine), association internationale regroupant les plus grands pays émergents. Les Etats-Unis tiennent probablement à ce que l’Afrique du Sud soit un soutien pour sa politique étrangère, le pays étant l’un des seuls en Afrique ayant un peu de poids international. Elle s’est notamment abstenu à un vote d’une résolution de l’ONU sur des sanctions contre la Syrie, pays subissant une grave crise. Un allié en plus pour les Etats-Unis ne serait pas de trop dans la grande valse des relations internationales.
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