Les Angolaises rencontrent les Allemandes, jeudi, à Metz (France), pour les quarts de finale du championnat du monde de handball féminin. C’est la première fois qu’une équipe africaine arrive aussi loin dans ce championnat. Les championnes d’Afrique, qui n’ont perdu qu’un match depuis le début du Mondial, n’auront pas la tâche facile face à leur adversaire, quatre fois médaillé d’or…
L’Angola entre dans l’histoire du handball féminin. Son équipe senior est arrivée pour la première fois en quart de finale du championnat du monde, organisé cette année en France, et devient ainsi la seule formation africaine à avoir atteint ce niveau de la compétition. Les Angolaises, qui jusque-là ne s’étaient au mieux hissé qu’à la treizième place (2001), affronteront les Allemandes ce jeudi, à Metz. Un adversaire de taille puisque ce sept national a remporté le Mondial quatre fois : la République démocratique d’Allemagne s’est imposée en 1971, en 1975 et en 1978, avant que le pays réunifié glane à nouveau l’or en 1993.
Les Angolaises, sacrées huit fois championnes d’Afrique, sans interruption depuis 1998 (cinq fois), n’ont jusqu’à présent pas démérité pendant le Mondial. Bien au contraire. Si en première phase (groupe C) les joueuses de Jéronimo Neto ont perdu leur premier match face à la Norvège (26-32), championne du monde en 1999, elles ont ensuite gagné toutes leurs rencontres. Elles ont même infligé une raclée à la République Dominicaine (41-20) et à l’Autriche (33-22).
Pour accéder aux quarts de finale, elles n’ont rien lâché. Elles ont notamment fait preuve d’une grande ténacité face à la France, vainqueur du Mondial en 2003. Au départ menées au score, elles ont profité des erreurs de défense françaises et de la faiblesse de leur attaque pour prendre le dessus. Si cette victoire a tenu à peu de choses, les suivantes étaient bien plus nettes. Les Angolaises ont battu la Croatie (34-28) et la Macédoine (33-25). Le match de l’Angola contre l’Allemagne promet d’être palpitant.