Une femme d’une quarantaine d’années est décédée après avoir contracté le virus du chikungunya, en Guyane. Il s’agit du premier décès causé par l’épidémie de chikungunya dans le pays.
En Guyane, une femme d’une quarantaine d’années est décédée après avoir contracté le virus du chikungunya qui se transmet à l’homme par l’intermédiaire de la salive de deux espèces de moustiques. Selon l’Agence régionale de santé (ARS), le décès remonte à la nuit de samedi à dimanche dernier, au cours d’une évacuation sanitaire vers Fort-de-France en Martinique.
Dans un communiqué, la préfecture guyanaise indique qu’il s’agit du premier décès causé par l’épidémie de chikungunya qui sévit dans ce département français d’Amérique du Sud. La femme « s’était présentée aux urgences du centre hospitalier de Cayenne, le lundi 2 février, où elle avait alors été hospitalisée dans le service de l’UMIT (Unité des maladies infectieuses) avant d’être placée en service de réanimation le vendredi 6 février, compte tenu de la dégradation de son état clinique. Une évacuation sanitaire vers le centre hospitalier de Fort-de-France a été décidée le 7 février, mais la patiente est décédée au cours de son transfert vers la Martinique », indique le communiqué.
Il a en outre été précisé que la défunte ne présentait pas d’antécédents particuliers. Depuis décembre 2013, 11 877 personnes ont été touchées par le virus transmis par le moustique, en Guyane. Il y eut une dizaine de formes sévères de la maladie, mais aucune n’avait nécessité d’évacuation sanitaire, ni n’avait causé la mort.