A Conakry, les examens se révisent souvent sous les lampadaires. Certains étudiants sont mêmes contraints de parcourir plusieurs kilomètres à pied pour trouver un lieu public illuminé. Des travaux d’installation d’une puissance thermique additionnelle de 100 Mw sont toutefois en cours.
La bonne nouvelle, c’est que la Guinée sera prochainement en mesure de répondre à l’ensemble des besoins énergétiques de sa capitale Conakry. La mauvaise, c’est que l’offre ne sera pas mise en place avant la fin des examens de fin d’année. Les étudiants qui, le soir, révisent sous les lampadaires publics devront continuer à le faire jusqu’à la fin de l’année scolaire. Et tant pis pour les kilomètres à parcourir à pied pour trouver refuge sous un lampadaire, car le jeune Saleh, comme d’autres élèves et tudiants, est bien conscient qu’il est important de réussir ses examens.
L’aéroport et certaines stations services sont les seuls endroits éclairés librement accessibles. Pour le reste, c’est à tour de rôle, 6 à 7 heures par jour, que les quartiers de la capitale se partagent l’électricité. Les travaux d’installation d’une puissance thermique additionnelle de 100 Mw suscitent donc l’espoir. Celle-ci fournira jusqu’à 250 Mw et 18 heures d’électricité par jour. Près de 146 millions de dollars ont été investis dans ce projet. Mais pour l’heure, aucune date de fin des travaux n’a pour le moment été fixée.
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