Le régime du Professeur Alpha Condé est devenu diabolique pour la majorité des Guinéens. Opposé à un troisième mandant de l’actuel chef de l’État, le peuple a souvent manifesté ces derniers temps, pour montrer son désaccord vis-à-vis de ce projet. Ils sont 195 Guinéens à avoir perdu la vie, uniquement au cours de manifestations contre la gouvernance d’Alpha Condé, de 2011 à ce jour.
Selon l’opposition qui fournit ce bilan, les crimes humains sous le régime du président de Guinée, Alpha Condé, sont désormais plus importants que ceux perpétrés sous la junte militaire du capitaine Moussa Dadis Camara, avec ses 157 morts du stade du 28 septembre.
Ce mardi 28 juillet 2020, c’est l’élève Alhassane Barry que les opposants à un 3ème mandat du Président Alpha Condé ont conduit à sa dernière demeure, au cimetière de Bambéto. Le défunt a été enterré au carré des martyrs où reposent la plupart des 194 autres victimes, rapporte guineematin.
Déjà, à la morgue de l’hôpital de l’amitié sino-guinéenne de Kipé, plusieurs leaders sont arrivés pour la levée du corps avant le départ de la procession funèbre, à l’image de la Première opposante du pays, Hadja Halimatou Dalein Diallo, et de plusieurs autres responsables : Abdourahmane Sano (Coordinateur national du FNDC), Bah Oury (UDRG), Mohamed Tall (UFR), Etienne Soropogui (Nos valeurs communes), Aliou Condé (UFDG), Issa Soumah (maire de Ratoma)…
Pour rappel, Alhassane Barry a été tué le 21 juillet dernier, lendemain de la première manifestation pour le départ du Président Alpha Condé du pouvoir. Le candidat au BEPC revenait de l’école avec son jumeau quand il a reçu la balle. Et, encore une fois, ce sont les agents des forces de l’ordre qui ont été pointés du doigt.