En séjour de travail en Guinée depuis lundi dernier, l’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark a achevé son séjour par une conférence de presse qu’elle a animée dans un hôtel de la place. Au cours de cette rencontre, elle a fait savoir son inquiétude par rapport au processus de transition qui devrait prendre fin après l’organisation des élections législatives.
« Il y a une importante étape à franchir qu’est la tenue des élections législatives. Lors de mes différentes rencontres, j’ai encouragé les acteurs du processus à aller vers le dialogue politique pour permettre à la Guinée d’aller au terme de cette transition en réalisant ces élections », a indiqué l’Administrateur du PNUD.
Une fois que l’Assemblée nationale sera mise sur pied, poursuit-elle, « cela sera la meilleure opportunité de mobiliser les ressources de la part des bailleurs internationaux désireux de venir en aide à la Guinée et aux Guinéens ».
Mme Helen Clark qui se dit optimiste à la tenue des législatives en Guinée de précise ceci : « le temps est venu de mettre de côté les différences pour mettre fin à cette transition qui n’a que trop duré. Plus la transition perdure, plus l’élan du développement, est perturbé. »
Parlant des candidats à la députation, Mme Clark a souligné par ailleurs, que l’un des objectifs du millénaire pour le développement instaurés par le PNUD est de faire en sorte que « 30% des femmes à l’échelle de la planète deviennent des députés dans les Assemblées nationales ».
Actuellement c’est l’impasse politique en Guinée, le dialogue politique inclusif devant déboucher à l’organisation des élections libres et transparences est boudé par les ténors de l’opposition guinéenne, réunirent au sein de deux alliances politiques à savoir : le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition et l’Alliance pour la démocratie et le progrès.
Cette opposition dite « radicale » s’oppose à un dialogue tripartite comprenant la mouvance présidentielle, les partis dits centristes et eux de l’opposition. D’ailleurs pour elle, les centristes dont fait partie l’UPG de l’ancien Premier ministre, Jean Marie Doré est proche de la mouvance présidentielle.