L’Union des Forces Démocratiques de Guinée a appelé les populations à des manifestations prochaines. Le parti de l’opposition guinéenne dirigé par Cellou Dalein Diallo vise, à travers son appel, à protester contre les pratiques des nouvelles autorités.
Lors d’un meeting, tenu ce vendredi 12 août 2022, à Conakry, la capitale guinéenne, l’Union des Forces Démocratiques de Guinée a déclaré que «la dictature, ce n’est pas seulement la confiscation du pouvoir, mais aussi celle des libertés fondamentales et individuelles». Cette sortie est faite alors que les autorités de la transition guinéenne ont prononcé la dissolution du FNDC (Front national de défense de la Constitution) dont les leaders du mouvement ont été jetés en prison.
En réaction, le FNDC a, dans un communiqué, dénoncé que «la prétendue décision illégale, sans fondement et arbitraire, de dissoudre le FNDC témoigne de la volonté de faire de l’intimidation, du harcèlement et donc de la tyrannie les leviers suprêmes de la transition». Le mouvement a appelé tous les citoyens à «une mobilisation internationale et nationale en accompagnant les manifestations du 14 août en Belgique et du 17 août sur toute l’étendue du territoire national».
Mieux, le FNDC dit exiger «pacifiquement et de manière citoyenne le retour rapide à un ordre constitutionnel. Mobilisons-nous, massivement, pour faire échec à la pérennisation d’un régime militaire en Guinée». Un appel repris par l’UFDG, dont la direction nationale «invite les militants et sympathisants du parti à rester mobilisés et à se tenir prêts à répondre aux mots d’ordres de manifestations républicaines à venir». Le parti de Cellou Dalein Diallo n’a pas manqué de dénoncer «la militarisation de certains quartiers de Conakry».
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