L’opposition guinéenne s’est retirée du dialogue dans l’après midi du vendredi 26 juin au palais du peuple. Ce, après huit jours de concertation avec la mouvance. Une situation qui crispe l’atmosphère politique à 3 mois de l’élection présidentielle prévue le 11 octobre prochain.
A Conakry,
Dialogue de sourds, serait-on tenté de dire. En ce sens que l’opposition guinéenne s’est retirée du dialogue dans l’après midi du vendredi 26 juin au palais du peuple. Ce, après huit jours de concertation avec la mouvance. Une situation qui crispe l’atmosphère politique à 3 mois de l’élection présidentielle prévue le 11 octobre prochain.
Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition aussitôt fait savoir que « les choses ne bougent pas depuis une semaine. Nous avons décidé de suspendre notre participation et attendons des signaux forts. Nous assistons à une juxtaposition de deux monologues. C’est pourquoi, nous avons décidé de nous retirer ».
Amadou Damaro Camara de la mouvance déplore l’attitude de l’opposition. Et ajoute : « nous sommes à moins de 100 jours des élections présidentielles et l’opposition demande qu’on aille aux élections locales le 30 août. Ils ont demandé la réforme de la CENI. Finalement, on ne sait pas ce que veut l’opposition. Mais nous réitérons notre volonté d’aller à des élections libres et transparentes ».
Me Cheik Sacko, ministre de la Justice et président du cadre de dialogue, à la sortie de la concertation, a avoué qu’il a tout fait pour rapprocher les positions de la mouvance et de l’opposition. En vain. Et d’expliquer : à l’opposition a fait une proposition par rapport á la nécessité de recomposer la CENI. Ce que la mouvance na pas accepté. Il y a eu un long débat sur cette question et finalement on n’est pas parvenu à les concilier. Mais nous espérons que les positions vont changer d’ici lundi à 14 heures pour que les discussions se poursuivent ».