L’hebdomadaire français « Paris Match » a été condamné ce mercredi pour diffamation contre Theodorin Obiang Nguema, le fils du Président de la Guinée Equatoriale Theodoro Obiang Nguema, dans un article qui l’impliquait dans une vieille affaire de drogue aux États-Unis.
L’hebdomadaire français Paris Match a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris, ce mercredi, pour avoir diffamé Theodorin Obiang, le fils du Président de Guinée Equatoriale Theodoro Obiang Nguema, dans l’article A fond les caisses, qui l’impliquait dans une vieille affaire de drogue aux États-Unis. Le tribunal a condamné les trois prévenus à verser solidairement un euros de dommages et intérêts à Theodorin Obiang et 2 000 euros pour les frais de justice. En clair, le directeur de la publication du journal a été condamné à lui verser 1 500 euros, et les deux journalistes auteurs de l’article 1 000 euros.
L’article A fond les caisses, paru début avril 2012, se penchait sur le train de vie parisien très fastueux de Theodorin Obiang. Les journalistes de Paris Match affirmaient qu’après son installation à Los Angeles en 2001, le fils du Président Obiang avait été « mis en cause pour introduction illégale de drogue aux Etats-Unis, mais que le scandale avait été vite étouffé ». Une affirmation basée sur une « rumeur », avait plaidé l’avocat de Theodorin Obiang, Me Emmanuel Marsigny, d’autant que ce passage de l’article était mis en exergue. Le tribunal correctionnel de Paris a en revanche relaxé les prévenus pour le reste des passages incriminés.
Theodorin Obiang, connu pour ses frasques, était déjà visé en juillet de la même année par un mandat d’arrêt dans l’affaire des « biens mal acquis ».
D’ailleurs, les juges avaient saisi un immeuble de six étages d’une valeur de 100 à 150 millions d’euros, après une première perquisition spectaculaire, en février, où ils avaient déjà saisi 200m3 de biens.